Les lycéens écrivent pour le sentier numérique

Publié le 24 Février 2017

Edition du 17/02/2017

Edition du 17/02/2017

Nattan, Gaël, Maureen, Loane, Quentin avec Pascale Quidu et Christian Lardato se sont déplacés au service du patrimoine historique pour présenter à Marie-Pierre Cariou et Anne-Marie Prigent (conseillère municipale), la silhouette du pont de Rohan qui recevrait le QR Code.

Nattan, Gaël, Maureen, Loane, Quentin avec Pascale Quidu et Christian Lardato se sont déplacés au service du patrimoine historique pour présenter à Marie-Pierre Cariou et Anne-Marie Prigent (conseillère municipale), la silhouette du pont de Rohan qui recevrait le QR Code.

Des élèves de l'Elorn planchent sur la création d'un sentier poétique numérique reliant dix lieux de la ville. Une manière originale de découvrir le patrimoine landernéen, dès cet été.

À partir d'un mot, chaque élève a réalisé un travail d'écriture. Des mots ou des sonorités de mots retenus parmi dix noms de lieux de Landerneau, qui composeront la balade poétique dotée de QR Code, enrichis d'enregistrements de textes et de vidéos.

Nattan, Gaël, Maureen, Loane, Quentin et leurs camarades de classe de seconde n'en sont qu'à l'étape de l'écriture et de la mise en voix. Mais, déjà, ce projet permet aux lycéens de l'Elorn de découvrir un patrimoine auquel ils n'ont pas l'habitude de prêter attention.

Ces lieux, quels lieux ?

Le projet a reçu le soutien de la ville (750 €), du rectorat et de la Région. L'expertise de Marie-Pierre Cariou, responsable du service du patrimoine - qui fournira les fiches documentaires des sites retenus - aidera les élèves à créer une nouvelle dynamique à ce circuit.

Qu'ont-ils pensé de l'idée de rédiger un texte à partir des noms de lieu ? « Ce n'est pas si facile. Je ne savais pas que le pont de Rohan s'appelait ainsi. Pour moi, c'était le pont habité », confie Nattan, qui a donc découvert le nom du vicomte bâtisseur de l'ouvrage.

Maurenn, elle, a découvert la maison de la Sirène, devant laquelle elle passe souvent. « Elle me laissait indifférente, admet l'adolescente. Quand on m'a parlé de cette maison, je pensais que c'était près de l'Elorn car sirène et Elorn, cela me semblait logique. » Pourtant, cette bâtisse est située rue du Chanoine-Kerbrat. Et pour Loane, Les Capucins, « c'était un lieu de vie des Capucines », tout simplement.

L'histoire de tous ces lieux, ils l'ont découverte lors de promenades assurées par le poète Hervé Eléouet. Désormais, c'est à eux de la coucher sur le papier. Les textes seront « mis en voix », notent Pascale Quidu et Christian Lardato, deux des professeurs impliqués dans le projet.

Peur du regard des autres

Au côté de Martine Geffraut-Cadec, metteur en scène, les élèves ont lu leurs textes à haute voix, tout en étant enregistrés et filmés. « C'est plutôt bizarre, remarque Nattan. Certains ne sont pas à l'aise quand ils s'expriment à l'oral, sous le regard des autres. Quand on a appris que nos voix seraient enregistrées, ça nous a fait un peu peur. »

Une étape du projet que les enseignants n'avaient pas vraiment anticipée. Certains élèves se sont révélés très à l'aise, d'autres un peu moins. « La bienveillance est une denrée rare. Il faut que l'on réussisse à installer un climat de confiance lors de ce travail », analyse Pascale Quidu.

En fil rouge, pour la signalisation, les élèves de BTS ont créé la silhouette du pont de Rohan, que l'on retrouvera fixée aux plaques d'interprétation du circuit du patrimoine. Ces étudiants travaillent aussi sur l'imagerie en 2D de la perspective des bâtiments.

Pour bien communiquer, un dépliant tiré à 5 000 exemplaires sera disponible en ville.

Rédigé par Lettres

Publié dans #Printemps des poètes 2017 en 2de

Repost0
Commenter cet article