L'ossuaire Saint-Cadou
Publié le 23 Mars 2017
A la manière d'Hans Hartung, j'ai représenté l'ossuaire Saint-Cadou en coloriant la feuille au crayon feutre rouge pour le sang qui a dû couler au nom du mot « ossuaire ». Ensuite, j'ai recouvert une partie de la feuille avec de la peinture à l'huile noire et j'ai gratté avec une brosse métallique pour exprimer la violence et la noirceur du mot « ossuaire ». J'ai aussi utilisé du pastel noir pour la même émotion et une bombe de peinture grise pour la douceur et la légèreté du nom « Saint-Cadou ». J'en ai mis un peu partout en appuyant délicatement sur la bombe pour donner un effet d’éclaboussure. Le pastel blanc contraste avec le noir et suggère les âmes perdues des morts.
Sur le côté gauche nous pouvons voir des traits libres, plus doux dans le mouvement, qui représentent le paradis avec du bleu et du blanc. Sur le côté droit, nous avons des traits raides, avec plus force dans le mouvement. Cela représente l'enfer avec du rouge et de l'orangé. Quand j'ai réalisé ce tableau, j'ai commencé par me demander : « Où allons nous après la mort ? ». J'ai utilisé la technique du grattage pour dire l'incertitude de la réponse.
Pour illustrer ma vision de l'Ossuaire Saint-Cadou, j'ai utilisé un gris très clair mélangé avec de l'eau qui représente un endroit triste, solitaire et pluvieux. J'ai également utilisé un rouge-bordeaux pour caractériser le sang et la douleur. Le fond blanc représente les âmes des anciens soldats morts, mais également le silence et la pureté. Pour finir, j'ai choisi d'exprimer la violence par de brefs traits noirs.