Interprétation

Publié le 6 Mai 2017

J'ai très vite eu le sentiment que ce recueil retraçait l'histoire d'un couple, d'un ménage.

Pour commencer, dans le premier poème, on nous parle de « deux vaisselles », ce qui laisse penser à l'histoire d’un couple.

Dans le second poème, on peut imaginer de la sensualité avec l'expression « Peaux sensibles», dans le troisième on peut imaginer des compromis, avec les termes « neutralité pour la paix », et dans le septième, l'homme quitte le foyer : « fermeture définitive du rayon Homme. ». Du huitième au onzième poème, le couple est séparé et la femme passe par les différentes étapes d'une rupture. (Poèmes 8 et 9: occupation pour penser à autre chose. Poème 10 :  ressasse la séparation. Poème 11 : souhaite réconciliation, manque)

Dans le douzième poème, le couple se remet ensemble, mais sur des bases fragiles : « perdu d'av... » ces trois petits points donnent l'impression que les deux personnes ne veulent pas s'avouer que out est voué à l'échec. 

Quand on lit le treizième poème, avec le mot « linéaire », on a l'impression, que le couple est déjà rentré dans un « train-train quotidien », qu'ils s'ennuient

Dans le poème suivant, le ménage s'embourgeoise, s'incruste dans un processus de surconsommation.

L'ambiance devient ensuite plus tendue dans le quinzième poème, on a l'impression que les membres du couple ressentent de l'agacement l'un envers l'autre avec la répétition du terme « lacéré ».

Idem dans le poème suivant : la situation s'enfonce, mais on essaye encore d'améliorer la situation. (les mots « durcissement » et « brunissement »)

Avec le poème numéro 17, on sent qu'il n'y a plus d'entente possible : « en phase terminale d'emphase ».

Dans le poème suivant, on sent une touche de désespoir, comme une ultime tentative : « le doigt appuie sur, le contenant vide. » Il n'y a plus de produit, plus de matière, mas on essaye toujours.

Avec le poème 19, c'est comme une banalisation des tensions, on s'habitue à l'atmosphère tendue : « temps qui coule. » Le temps fait qu'on s'habitue.

Dans le dernier poème, on compare la qualité de son propre couple à celle de des autres, et c'est la normalité, beaucoup de couples sont dans cette situation. « Comparez la qualité des tas. »

J'interprète donc ce poème comme la description de la vie d'un ménage, ses tensions.

Elisa T - 1L

 

Rédigé par Lettres

Publié dans #Printemps des poètes 2017 en 1ère

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