Manon - 1G2

Publié le 8 Décembre 2019

Dans cette exposition, de nombreuses œuvres ont retenu mon attention, en particulier une installation de Thomas Feuerstein appelée Poulpe dégoulinant. Elle appartient à Antoine de Galbert, collectionneur et mécène qui, dans son cabinet de curiosités, recréé une sorte d'arche de Noé évoquant la condition animale.

 

Cette œuvre représente, comme l'indique son titre, un poulpe dégoulinant d'une matière noire qui semble visqueuse.  

 

J'aime sa présentation très simple. Elle est juste posée sur un bloc blanc mat contrastant avec sa profonde couleur noire vernie. Cela évoque l'opposition entre le monde animal et la pollution : le noir visqueux et dégoulinant du poulpe représente le pétrole que cette œuvre dénonce.

Thomas Feuerstein, Poulpe dégoulinant

Thomas Feuerstein, Poulpe dégoulinant

La deuxième installation qui a retenu mon attention est un corset de fer datant de la fin du XVIe siècle. C'est une pièce extrêmement rare puisqu'il n'en existe qu'une dizaine.

Il représente l'armature d'un buste de femme en fer. Il était utilisé pour des raisons esthétiques ou orthopédiques. J'aime son côté historique, on peut voir ce que les femmes supportaient à l'époque. Mais, à mes yeux, il a une valeur beaucoup plus personnelle : j'ai moi-même un corset depuis quelques années et j'aime pouvoir également constater l'évolution des techniques médicales et orthopédiques.

 

Corps dit "corset de fer", France, fin du XVIe siècle ?

Corps dit "corset de fer", France, fin du XVIe siècle ?

Repost0
Commenter cet article