Lycée de l’Elorn de Landerneau : les élèves travaillent sur la prise de parole en public
Publié le 30 Janvier 2021
La venue de Martine Geffrault-Cadec est la première étape d’un projet qui doit voir les élèves de seconde produire un texte, s’entraîner à le dire avant une captation vidéo. (Christian Lardato)
Vendredi, des élèves de seconde du lycée de l’Elorn de Landerneau ont accueilli la metteuse en scène Martine Geffrault-Cadec afin de travailler sur la prise de parole en public.
Depuis des années, des élèves de seconde du lycée de l’Elorn, à Landerneau, sont impliqués dans divers projets soutenus et financés par la région Bretagne. Depuis une expérience sur la scène du Family en 2015, Pascale Quidu et Christian Lardato ont fait le choix de travailler sur l’oralité et la mise en voix.
Curiosité et inquiétude
Prévu au tout début du mois, le lancement de l’édition 2021 a d’abord été reporté en raison du protocole sanitaire et du dédoublement des classes. Ce vendredi 22 janvier, un premier groupe a accueilli la metteuse en scène Martine Geffrault-Cadec. Elle était attendue avec un mélange de curiosité et d’inquiétude : qu’allait-on leur demander dans cette séance dont ils devinaient bien qu’elle ne serait pas ordinaire ?
Au début, Martine Geffrault-Cadec interroge les élèves sur leurs représentations de l’oral, sur la facilité ou la difficulté de prendre la parole, sur d’éventuels blocages. Sans surprise, cette année encore, « c’est la peur du regard des autres » qui paralyse. Puis viennent les exercices, masqués et à distance.
Plaisir partagé
Avec beaucoup de spontanéité, plusieurs élèves avouent avoir craint le pire. Mais ils sentent bien l’intérêt de la maîtrise de l’oral et disent aussi le plaisir de cette rencontre. Ce fut un rare moment d’expression un peu libre dans un contexte anxiogène. Plaisir partagé par l’intervenante frappée de plein fouet par les restrictions qui pèsent sur le monde de la culture. Reste à savoir si les cinq autres groupes pourront se lancer à leur tour dans le projet et si le contexte sanitaire permettra aux trois classes de vivre cette nouvelle aventure jusqu’au bout…
Si tout se passe bien, à terme, ce sont plus de 100 élèves de seconde qui devraient produire un texte engagé, en vers ou en prose et s’entraîner à le dire, avant une captation vidéo.