Nathan
Publié le 15 Mars 2021
Florence Jou renouvelle la manière de faire de la poésie. La poésie classique est faite de strophes, de vers, de rimes, de césures à l’hémistiche… Florence Jou ne fait absolument rien de tout cela sauf page 11 et 12. Dans la poésie moderne, on peut faire de la prose, supprimer les rimes (bien qu’il faille garder une certaine musicalité). La poésie contemporaine est plus libre et Florence Jou est encore plus libre, elle instaure des dialogues entre Daniel et Jean Paul dans Alvéole 1. Elle conte des récits sur plusieurs page, c’est le cas d’Alvéole 1 et Alvéole 2, les pages 40 et 41 ont même des airs de roman. Florence Jou se permet de s’adresser directement à son lecteur comme à la page 48 « Messieurs, entendez… ». L’auteure renouvelle la poésie sans l’oublier en utilisant quelques procédés comme cette comparaison page 18 « les instruments étaient comme leurs organes ».