Jane
Publié le 11 Avril 2021
Confinement.
Toucher aux confins, aux limites d'un pays, d'une terre, toucher à un lieu par ses frontières. Enlever toute sortie autre que son jardin, l'imposer à un pays.
Un an,
les heures, les jours et les semaines défilent tranquillement au simple son des saisons. Deux hivers, un printemps, un été et un automne sous la coupe des contaminations. Une sombre période pour de si belles années de paix. Une nouvelle ère où la technologie s'est révélée mais où les villes se sont figées.
Demain,
un renouveau où l'on rêve de jours meilleurs et heureux, où le masque et les mesures sanitaires ne seraient que souvenir. Les contacts physiques ne seraient plus à bannir. Pouvoir partir en voyage et découvrir de nouvelles parties du monde, explorer et rencontrer de nouvelles cultures. Le monde d'après serait différent, la terre serait appréciée à sa juste valeur bien que la peur d'une rechute persisterait. Nous, les Hommes profiterions de tout : le grand air et les horizons à perte de vue auraient retrouvé leur place dans nos vies. Nous vivrions comme si ce nouveau jour était le dernier. Les informations ne seraient plus anxiogènes et ne véhiculeraient que des choses positives.
Observons la Pétunia, une fleur tropicale qui peut être de toutes les couleurs, elle est plantée dans un sol léger, humifère et drainé. De ses pétales et parfums, elle envahit nos jardins. De floraison abondante, abritée des vents, mais exposée au soleil, elle se trouve partout. Les papillons en profitent ; c'est une plante annuelle qui ne dure pas dans le temps et laisse sa place à d'autres. Qu'elle soit en train de mourir, sa couleur et son parfum nous embaument le cœur et les sens.
Prenons exemple sur ces fleurs et espérons que, comme elles, ce que nous vivons ne sera qu'éphémère et qu'à la fin de ces années de crise, l'humain renaîtra meilleur.