La critique d'Emma

Publié le 5 Avril 2022

Nocturne, 2017, collection particulière

Nocturne, 2017, collection particulière

La série Nocturne, peinte par Françoise Pétrovitch, présente des natures mortes dans des tons rouges, avec des fleurs, des objets inanimés, des cadavres d’animaux. Le thème de la mort y est très présent.

L'une de ces œuvres, sans titre, est une peinture à l'huile imposante que je trouve assez dérangeante. Un chien, dont la tête est baissée, a les yeux fermés. Recroquevillé sur lui même, il semble fragile...

C’est un cadavre qui prend toute la place sur la toile. Ses babines sont entrouvertes comme s'il expirait une dernière fois. Soudain, la surprise et le dégoût nous étreignent : des moisissures grignotent la chair de l'animal, il est en putréfaction.

Pourquoi nous montrer cette horreur ?! Quelles étaient les intentions du peintre en nous présentant ce chien mort ?... Nous faire peur ?... Je trouve cela immonde !!! Cette chair putréfiée fait penser au corps de Frankenstein. On a vite fait de détourner le regard. Ce gentil animal ne méritait pas ça...

On observe des couleurs ternes, et on voit du rouge comme seule lumière. C'est une atmosphère oppressante... De droite à gauche, la queue du chien suit un cercle, ainsi que sa première patte arrière et cela se poursuit par un trait droit. Le bas de sa seconde patte, suit aussi une ligne, cette fois bien à l'horizontale, et le haut de cette dernière est tacheté de blanc. Enfin, on ne retrouve qu'une patte avant, qui suit une diagonale en parallèle à la tête de l'animal. Le graphisme est flou et sans singularité.

Décidément, je trouve que cette œuvre a été réalisée avec les bases d'un dessin d'enfant !

Rédigé par Lettres

Publié dans #FHEL 2022 - Françoise Pétrovitch

Repost0
Commenter cet article