Les thèmes du recueil "Provisoires "de Christophe Manon"

Publié le 5 Mars 2023

On remarque des similitudes dans chacune des sections ; mais ce qui les relie, c'est le manque de ponctuation, la brièveté des poèmes en vers libres ainsi que des émotions toujours intenses. Ces émotions sont répétitives, on retrouve notamment l’amour, le désarroi, la joie, la mort et encore la stupeur de vivre. Christophe Manon s’appuie aussi beaucoup sur des adjectifs (comme page 68) et des adverbes, tels que « rien », « toujours » ou « encore ».

Célia, 1G6

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Les thèmes principaux du recueil :

  • La détresse : “reviens s’il te plait j’ai peur j’ai froid j'ai grand / peur je suis tout peur de froid”.

  • Les souvenirs : “un jour un beau / jour c’était un jour jadis”.

  • La mort : “sonder l’espace à l’heure où le jour meurt ne résout pas les morts”.

  • L’amour : “Nous avons aimé et peut être / aimerons-nous encore”.

  • La vie : “de joie et de désarroi à la fois car chacun sait que la vie c’est ainsi c’est ainsi”.

Sarah, 1G6

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Les thèmes principaux sont l'amour, la vie et la mort. Dans la première série, on comprend qu'il est question d'amour. L'auteur fait des références à des baisers (« le souvenir d'une étreinte ou d'un baiser » et à l'acte de chair « les corps s'impatientent et dans leur frottements fébrile ».

Manon parle aussi de la mort et des douleurs. Lorsque qu'il écrit « nu de sang dans la bassine » ou « reviens s'il te plaît j'ai peur », on pense à la souffrance de perdre quelqu'un. La solitude est présente.

Tout au long du recueil, on a l'impression de suivre une histoire d'amour, empêchée par la mort.

Julie, 1G6

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Les thèmes principaux :

- Les souvenirs et le temps qui passe : « un instant ne dure pas » ; « les enfants nous sommes / toujours comme des enfants / tout va si vite si vite » ; « jour c’était un jour jadis » ; « c’était il y a longtemps c’est toujours » ; « je m’en souviens très bien ».

- L’amour et le désir : « nous nous consumons / sans plus laisser de trace qu’un baiser / déposé sur une surface vibrante » ; « nous avons aimé » ; « démunis et nus jusqu’à l’incandescence / les corps s’impatientent » ; « le souvenir d’une étreinte ou d’un baiser ».

- La mort : « j’irai fleurir leurs tombes » ; « les cimetières suspendus au-dessus de la brume » ; « s’il faut / à la fin n’être plus qu’un nom taillé / dans la pierre et deux dates » ; « et que nous creusons / sans même y prendre garde / la fosse /où nos os blanchiront ».

- Le doute : « peut-être » ; « à quoi bon » ;  « nul ne sait » ; « Ce monde qu’est-ce ? » ; « C’est à n’y rien comprendre ».

Maïlys, 1G6

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On distingue cinq sections. Elle abordent les thèmes des émotions, du souvenir, de l’amour, de la nature et du temps qui passe, et donc de la mort.

Il est difficile de comprendre les poèmes des pages 31, 32 et 36 en raison des mots étrangement placés. Peut-être est-ce une représentation des souvenirs, des pensées et des émotions qui défilent à toute vitesse, en désordre dans la tête.

Ensuite, on constate que les poèmes des pages 68, 69, 71 et 72 ont tous pour thématique le temps qui passe : « C’est tôt fini » et page 66, « la fête bat son plein (...) pourtant déjà ».

Christophe Manon voit la vie comme un bref instant, c’est pourquoi il choisit des vers courts.

Mona, 1G6

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L'intertextualité à l'oeuvre

Les poètes ont depuis toujours été intéressés par le thème du temps qui passe, comme en témoignent des expressions latines :

- « Tempus fugit » signifie que le temps s'écoule et passe vite. On retrouve ce thème dans Le testament de François Villon.

- La formule « Memento mori » ou « souviens-toi que tu vas mourir » a inspiré François Villon dans La ballade des pendus.

- « Carpe diem » signifie « cueille le jour ». Ce sont les mots qu'aurait prononcés Horace pour rappeler que la vie est courte et qu’il faut se hâter d’en profiter

Albin, 1G6

On retrouve le thème du temps qui passe dans les vanités du XVIIe siècle - Pierre CLAESZ, Vanité

On retrouve le thème du temps qui passe dans les vanités du XVIIe siècle - Pierre CLAESZ, Vanité

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