L 'évaporation
Publié le 12 Novembre 2013
« Ici, lorsque quelqu'un disparaît on dit simplement qu'il s'est évaporé ». Ici, c'est l'Amérique. Là-bas c'est le Japon. Deux cultures, des histoires plus ou moins liées par les paysages ou bien par le sang et les sentiments. Elle, jeune japonaise s'envole vers le Japon afin de retrouver l'être disparu, l'être évaporé, son père. Lui, Richard.B, détective raté, la suit parce qu'il l'aime mais pourtant il sait qu' «on ne devrait jamais aider une ex-petite amie». Malgré tout, pour elle, leur « premier baiser est à présent un fantôme », et ses souvenirs « s'estompent vers l'oubli ».
Les évaporés effacent toutes les formes d'optimismes. Après des descriptions noires et négatives Thomas B. Reverdy arrive encore à assombrir son roman. Une histoire d'amour envolé, un père disparu, une famille évaporée... Et un garçon dont l'histoire semble si sombre que nous ne ressentons rien pour lui, ni peine, ni colère... Rien... Le néant.
Que fait ce garçon dans ce livre?
Quel est le rapport avec l'histoire de la « jeune fille, au cheveux japonais » ?
Je ne sais pas. L'histoire semble être un tourbillon de mots qui finit par un trou noir, dont la compréhension s'est totalement évaporée.
Les personnages sont si noirs et torturés qu'il m'a été impossible de m'y attacher. L'histoire entre deux continents efface toute compréhension de cette histoire bien trop lourde. Tout se mêle, les phrases, les mots, les lieux, les personnages, les sentiments... Tous devient futile et Les évaporés nous plongent dans les abîmes de l'insensibilité.
Océane 1L
Les évaporés Thomas B. Reverdy