Publié le 10 Avril 2021

Je vous invite à penser à un monde affranchi d’épidémie pour changer nos priorités et débarrasser notre univers du virus nommé « la Covid-19 », qui se répand à un rythme effréné. Nous voulons tous l’éradiquer, elle qui pousse, dévaste tout, comme la mérule.

Nous nous adaptons tout de même à cette catastrophe sanitaire, et inventons de multiples procédés pour résoudre les problèmes liés à la crise : « Click & collect », télétravail, cours en distanciel... Nous minimisons les contacts entre les gens, mais cela ne suffit pas à réduire la propagation du virus.

Nous inventons des tests antigéniques, PCR, salivaires … Ces prélèvements par voie nasale ou buccale peuvent sauver des vies ; des vaccins Pfidzer, AstraZeneca, Moderna limitent la circulation de ce micro-organisme.

 

Micro-organisme.

Petites bactéries, virus, protistes et champignons unicellulaires.

Organismes non visibles par l’œil humain.

Jouent un rôle essentiel dans l'équilibre des écosystèmes.

 

Nous rattraperons le temps perdu, profiterons des pleines saisons, de nos soirées, de la nuit à plein temps, mais nous serons surtout libérés des mesures oppressantes, du confinement et du couvre-feu.

Nous renaîtrons de toute cette pagaille : espérons que, bientôt, ce que l’Etat nomme  « guerre sanitaire » ne sera plus qu’un lointain souvenir noiraud.

Nous réinventerons la liberté que nous avions hier, nous rebâtirons l’économie, l’éducation … notre vie que cette pandémie nous a prise.

Cette expérience hors du commun n’est toutefois pas terminée ; pour supprimer le virus et ses variants, utilisons solutions hydroalcooliques, masques, et gestes barrières.

 

Gestes barrières.

Application de gestes consistant à rester prudents.

Se laver les mains, porter un masque … se protéger du virus afin de sauver des vies.

 

Restons solidaires !

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Publié le 29 Mars 2021

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Publié dans #Printemps des poètes 2021 - Florence Jou

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Publié le 23 Mars 2021

Un an après la rencontre manquée avec Pierre Vinclair, la Maison de la poésie de Rennes nous offre une brochure qui rassemble les travaux d'élèves de trois établissements. Emotion de retrouver les textes écrits pendant le premier confinement... Merci à toute l'équipe rennaise pour cette belle réalisation !

Le cours des choses : un an après
Le cours des choses : un an aprèsLe cours des choses : un an après
Le cours des choses : un an après

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Publié dans #Printemps des poètes 2020 - Pierre Vinclair

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Publié le 16 Mars 2021

On trouvera ci-après un aperçu de la lecture que les élèves de 1G2 ont faite du recueil de Florence Jou, Alvéoles Ouest. C'est une fiction où se mêlent théâtre et poésie en prose. Florence Jou traite notamment de l’industrialisation et de la construction navale à Saint-Nazaire, lieu de son investigation. Le titre est composé d'« alvéoles », mot plutôt mystérieux qui fait penser aux abeilles ouvrières.

Mélanie

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Publié dans #Printemps des poètes 2021 - Florence Jou

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Publié le 16 Mars 2021

Nous pouvons lire "Alvéole 3" comme une métaphore de l'écriture poétique. Un passage illustre particulièrement bien cette idée : « Elle sait qu'elle doit casser les stéréotypes de l'art identitaire, proposer de se situer du côté d'un art qui puisse provoquer réflexions et transformations, une pensée esthétique du tournant spatial dans un monde multipolaire, en dialectique entre centres et périphéries. » (page 41).

L’autrice définit l'art contemporain avec les termes « régénératif » (page 42) et « centre d’art météorologique » (page 43). On remarque aussi la métaphore du lichen : « Observons par exemple les lichens, richesses que l'on trouve sur notre territoire, taches vertes, jaunes, ou orangées tirant vers l'ocre qui se développent sur divers sols, rochers, murs, écorces... Ils résultent d'une association entre un champignon et un partenaire chlorophyllien, entre entre une algue verte et une cyanobactérie, partenaires qui vivent une relation d'interdépendance. Observons ces lichens pour saisir de nouveaux prototypes, de nouveaux modes de faire, de nouvelles organisations. Imaginons un grand laboratoire qui va s'inventer, pleinement conscients que nous vivons dans les ruines du capitalisme, dans les ravages écologiques, dans une économie polluée et asociale. » (même page). Cette image est intéressante puisqu’elle parle d’un renouvellement ou plutôt de quelque chose de totalement différent de notre mode de vie. Enfin, les mêmes arguments sont repris plusieurs fois, mais avec des exemples et des illustrations variés, comme pour mieux appuyer le propos.

Anna, 1G2

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Publié le 16 Mars 2021

Le projet de réaménagement du Grand Café peut être lu comme une métaphore de l'écriture poétique. Tous deux possèdent une dimension esthétique. Florence Jou recherche une certaine beauté de la forme du discours, avec des sonorités, des rythmes et des images. Le projet consiste à partager chaque œuvre avec chacun : « chacun aura la possibilité d'user d'un espace, d'y créer une fiction, de la partager avec d'autres, de la laisser en partage, afin qu'il ou elle la prolonge et la déplace », ce qui signifie qu'aucune fiction n'appartient à une seule personne et que tout le monde peut la poursuivre. Le Grand Café a pour but de devenir une galerie d'art collective.

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Publié le 16 Mars 2021

On peut lire le projet de réaménagement du Grand Café comme une métaphore de l'écriture poétique, car il doit être original, nouveau tout comme l'écriture poétique. Florence Jou évoque « des horizons, des imaginaires qui pourront détonner de nos expériences quotidiennes et de notre ordinaire atone » (p. 42). Il y a aussi une recherche de la nouveauté : « Observons ces lichens pour saisir de nouveaux prototypes, de nouveaux modes de faire, de nouvelles organisations. »

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Publié le 16 Mars 2021

Le discours porte sur un renouveau, un changement complet et une ouverture à de nouvelles techniques comme l’art contemporain. A travers ce projet et cette métaphore de l’écriture poétique, Florence Jou montre que la poésie doit s’ouvrir et accueillir de nouvelles idées et méthodes.

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Publié le 16 Mars 2021

Dans les dernières phrases, tout est question de renouveau, il est temps de briser les règles : « Messieurs, entendez combien nous sommes ouverts aux nouveaux couplages [ ... ] nous débordons d'un réseau inextricable de nouvelles affinités. » Cela peut être interprété comme une métaphore de l'écriture poétique avec « de nouveaux communs », « des attitudes délirantes », « des ouvertures et des passages ».

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Publié le 15 Mars 2021

Florence Jou renouvelle la poésie pour plusieurs raisons.

D'emblée on remarque que son travail ne s’intègre pas dans les catégories d’art classique et d’art moderne. En effet, les règles de beauté et la tradition ne semblent pas respectées. De plus, le caractère universel propre au classicisme paraît moindre par rapport à d’autres textes.

Mais son œuvre ne s'inscrit pas nom plus dans l’art moderne puisqu’il ne s’agit pas de l’expression personnelle d’un sentiment comme dans le poème Sensation d’Arthur Rimbaud, comme on le voit lorsqu'elle évoque « des mini-gilets jaunes [qui] passent [et] des enfants qui balbutient » (page 12). On note aussi l’utilisation du pronom « nous » qui désigne l’ensemble des acteurs du secteur naval.

A travers l’art contemporain, Florence Jou souhaite faire réagir son public. Pour cela, elle tente de le sortir de sa zone de confort en lui proposant des expériences originales, ce qui passe par le choix des sujets abordés : ceux-ci sont peu communs (industrialisation, coulisses de la construction d’un paquebot…).

Puis, sa fiction problématise une situation en évoquant par exemple les conditions de travail des travailleurs et leurs conséquencesAinsi, dans Alvéole 1, Jean-Paul évoque la disparition d’un grand nombre d’employés des chantiers navals : « Il y avait à peu près 10000 ouvriers sur les chantiers, et aujourd'hui peut-être seulement 2500 ouvriers, avec une sous-traitance incroyable. La plupart d'entre eux viennent des pays de l'Est. ». Nous pouvons donc nous demander ce qui a entraîné ce phénomène. Daniel poursuit avec ces mots : « Nous travaillions 45 heures par semaine, mais nous profitions vraiment de l'ascenseur social. Tu pouvais finir cadre ou assimilé cadre avec un bon salaire » (page 20). 

Enfin, elle n’a plus besoin de posséder un talent particulier et de se contenter d'un seul corps de métier ; elle peut jouer avec les frontières artistiques et permet au public de comprendre l’œuvre avec différents outils qu’elle conçoit dans le but de lui apporter une sorte de mode d’emploi pour la création en question.

Anna, 1G2

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Publié dans #Printemps des poètes 2021 - Florence Jou

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