Publié le 20 Mai 2011
Nathan B - 1ES
Voix-Elorn, les Lettres au lycée de l'Elorn
Lire, dire, écrire et publier en classe de français
Publié le 20 Mai 2011
Nathan B - 1ES
Publié le 16 Mai 2011
Elle s'élance sur toute sa longueur.
Elle est d'un bleu morne.
Sa couleur rappelle parfois celle de l'émeraude.
Ce joyau qui orne Landerneau brille d'un délicieux éclat familier.
Quand le soleil brille sur la rivière, ses reflets éblouissants annoncent une belle journée pleine de rires et d'amis.
Le roulement de l'eau et les cris des mouettes nous bercent de leur caresses sonores.
Qu'elle soit grise de pluie.
Qu'elle luise de l'or des révèrbères.
Qu'elle soit marron et d'une odeur fétide.
Dès que je la vois je suis apaisé.
Publié le 16 Mai 2011
Elorn savoureux
Je revois mon Elorn et ses deux rives jumelles,
Retenues par les durs pavés de Ker Santon.
Le robuste pont habité,
Se fait guide sur le hallage,
Dans l’air salé de l’ouest.
Au bord de l’Elorn, des cygnes m’annoncent,
La douce allégresse d’un éternel carnaval multicolore,
D’une éternelle fête au saveurs particulières
Créant ainsi un savoureux mélange culturel.
Comment ne pas succomber à ce lieu singulier ?
Pourquoi mettre le cap vers un lointain horizon,
Comme un globe trotteur ?
Autant rester, profiter de la tranquillité,
Et vivre dans un monde parallèle,
Rythmé par le puissant flux de l’eau bleutée.
Baptiste 1ES
Publié le 13 Mai 2011
Publié le 13 Mai 2011
Une rivière, depuis peu de temps, me fait rêver.
Certains diront qu'elle est une rivière parmi tant d'autres,
mais pour moi elle signifie beaucoup plus :
la Douffine son nom, doux comme une caresse m'invite au voyage.
Ce périple, le long de la route, en suivant son cours,
me donne le coeur léger sans aucun doute ni remords.
La Douffine, touche de finesse et de simplicité, me rend frivole.
Son cours d'eau bleu saphir fait oublier
la route gris bitume et la douleur des adieux noirs derrière moi.
La Douffine, marque de délicatesse, me fait rêver,
juste le temps de la regarder,
pour oublier tous les soucis et la voir s'en aller le long de la route.
Elle s'en va...
Son eau si pure et si belle hante mes pensées, elle me plaît...
La douffine.
Fanny G.
Publié le 9 Mai 2011
L'Ubaye
L'ubaye est blottie entre montagnes et forêt ;
c'est ici que je ressens un sentiment de regret.
L'Ubaye paraît comme une baignoire remplie de souvenirs d'été,
dans l'ubac de la vallée.
Je vois dans les reflets de l'eau couleur poisson
des vacances que nous passions.
On entend encore les doux rires de la nature
et les éclaboussures.
Sous le soleil éclatant,
on imagine le bonheur d'un enfant.
A mes pieds passent les remous
du sable gris cailloux.
Dans une belle après midi banale,
les promeneurs baillent
sous la chaleur
et dans leurs coeurs.
Ils pensent aux froides soirées
et aux moment passés..
Ils sont si tristes que leurs amis s'en aillent.
Finies les batailles !
Le lourd silence a remplacé leurs cris
qui résonnaient dans la nuit.
Le temps passe,
les échos s'effacent,
comme un bout de paradis,
emporté à l'infini.
Albane 1ES
Publié le 7 Mai 2011
La Loire, le souvenir d'une rivière
La Loire, rivière au nom si doux et parfumé, me rappelle des années de bonheur. Mes souvenirs me reviennent... Les journées à contempler ce serpent d'eau vert pomme. Rester à l'écoute de ce cours d'eau jaillir au gré des vents. Je longeais la belle rivière, j'écoutais le courant bleu azur, je regardais verdir le paysage printanier au fil du temps. Peu à peu, je sentais la force et la fougue du fleuve sauvage m'emporter. Je respirais les odeurs venues me chatouiller les narines. Une eau pure coule en moi, inspire mes désirs de voyage. Une eau miroitante au reflet jaune d'or me redonne l'espoir. La certitude de la revoir, de la toucher, de ne jamais l'oublier.
Clarisse,1ES
Publié le 4 Mai 2011
Matin d'automne en Bretagne.
Le soleil colore le ciel d'ocre, couleur des feuilles mortes. La loire, comme un loir, se réveille soudain. Elle s'anime, vive et s'agite au gré des vagues aléatoires. Mais lorsque la pluie tombe aussi silencieusement qu'un arrosoir au dessus d'elle, le fleuve se fait triste et sérieux. Il prend alors la couleur grise des nuages. Les lois du fleuve, aussi strictes que celles d'un parlement, nous incitent à nous méfier. Son ronronnement envahit le port de Saint Nazaire, devenu plus bruyant qu'un laminoir. Le soir venu, le fleuve s'enroule autour des voiliers. Mais leurs voiles blanches nous rassurent lorsque le sombre froid nous engourdit. On aperçoit alors, au loin, le reflet des lumières de la ville semblables à de grands yeux jaunes qui nous regardent...
Julie B.
Publié le 3 Mai 2011
L'Elorn
Le doux ruisselement de l'eau est une chanson de l'Elorn,
La rivière qui s'élance, une éloquence,
La cascade amoureuse à l'ombre du pont,
un lointain rêve d'évasion.
Le liquide bleu azur s'écoule rapidement,
parsemé d'innombrables feuilles à sa surface,
valises d'un voyage vers d'autres horizons.
Mélancolie d'un départ précipité.
Les jours de printemps ensoleillés,
le paysage se rhabille de sa lagune,
émerveillant et apaisant les passants.
Bien-être des cormorans dans leur manteau noir et blanc.
Elorn, puissance de capricorne
Elorn, force de licorne
Elorn, sagesse de chouette
Elorn, silence morne.
Morgane.
L'Elorn
Un long silence
c'est incroyable
comme c'est agréable.
Je regarde la rivière
et je souris à la vie.
Le temps coule à mille saveurs.
C'est elle qui me berce
sa danse élégante
ses mélodies me transportent.
Mon coeur écoute la vie.
L'eau de la rivière chante la vie.
Elle est éternelle
cette eau essentielle
mais elle s'appauvrit
l'eau source de vie
Guillaume 1ES
Publié le 3 Mai 2011
L'Aulne,
Le calme naissant d'une aube pâle et rose,
Régne sur une campagne de douceur.
L'eau s'écoule dans la vallée,
Pareil à un petit miaulement trouble.
Des nuages, coton chiné, doux et épais,
Troublent la quiètude des lieux.
Les couleurs laiteuses de leurs alvéoles légères,
Eveillent un sentiment d'apaisement.
Comme une petite fille débordant
D'imagination, d'envie et de folie,
Elle court,
Brise du Népal,
Au creux de jolis pétales.
Semblable à de vieux grément galopant vers l'horizon,
Vers Neptune, planète lointaine et inaccessible,
Vers le brin d'espoir qui leur sourit
Elle avance vers la liberté .
Mathilde 1ère ES