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Publié le 26 Mars 2019

"On roule et on dégringole, sans avancer vraiment". Selon moi, cette citation représente bien le recueil car on n'"avance" pas vraiment, le poète raconte juste un simple séjour sans importance et le verbe "dégringoler" peut incarner l'idée que le lecteur comprend de moins en moins le sens des vers et des strophes. 

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Publié le 26 Mars 2019

Ma première impression sur ce recueil est plutôt mauvaise. On retrouve dans cet ensemble trop de répétitions, notamment des mots « eau » et « bouche ». Le thème fréquent de l’eau passe encore, mais l’utilisation abusive, relevant presque de l’obsession, du mot bouche alourdit le texte de façon conséquente et a contribué au manque d'intérêt que j'ai ressenti après plusieurs pages. A cela s’ajoute le ton employé, les trop nombreux parallélismes de construction entraînent une monotonie dans la lecture et de l’ennui.

Ensuite, les tournures de certaines phrases sont particulièrement disgracieuses à mon oreille comme dans « C’est à on que je dis de dire. ». Le langage est enfantin et, même si c’est le but recherché, dénué d’intérêt.

Il y a tout de même des points positifs. La mise en page particulière laisse des doutes sur la suivante (on a du mal à savoir si le poème est sur une ou deux pages). Cela donne une impression de lire des haïku, ce qui n’est pas désagréable. Au final seuls cinq vers m'ont touché dans ce recueil :

« On voudrait faire la guerre par lâcheté.

Pour ne pas qu’on se parle. »

(page 14)

« On est peuplé de choses énormes.

Trop grosses pour nous.

Qui ne peuvent pas sortir par la bouche. »

(page 15)

La poésie de ces vers me touche directement et je retrouve ici des sentiments que j’éprouve moi-même.

 

La phrase que j’ai choisie est celle qui m'a le plus touché : « On voudrait faire la guerre par lâcheté. » Je la trouve superbe. Elle est à l’antipode de l’image véhiculée au premier abord par la guerre qui est un moyen d’éviter le dialogue avec l’adversaire et, par la même occasion, de remettre ses idées en cause. L’issue peut alors laisser deux possibilités : en cas de victoire on impose sa vision et en cas de défaite on nous impose des idées par la force. En une phrase l’auteur exprime le fait qu’il est plus facile de déclarer une guerre que de conserver la paix.

 

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Publié le 8 Janvier 2019

Cette année encore, le lycée de l'Elorn est partenaire du Printemps des poètes.

Dessin d'Enki Bilal

Dessin d'Enki Bilal

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Publié le 7 Janvier 2019

Au programme du Printemps des poètes au lycée de l'Elorn : le 28 mars 2019, les 1ES1 et 1ES2 rencontreront Lancelot Roumier à la médiathèque de Landerneau pour un échange autour de son recueil Les Paroles communes.

Pour l'édition 2019 du projet Voix d’aujourd’hui, deux classes de 2de participent à l'opération "Dis-moi dix mots". Les élèves rédigeront des textes, puis Martine Geffrault-Cadec, actrice et metteuse en scène, les aidera les à dire. En parallèle, ils visiteront l'exposition consacrée à Mitchell et Riopelle au Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture, autre partenaire institutionnel. De retour au lycée, nous leur proposerons de mettre leur mot en image. Les BTS 1 DRB réaliseront des objets à partir des mots, tandis que les bac pro ERA travailleront sur le monogramme et la typographie.

Le projet a le soutien financier de la région Bretagne et de la Maison des Lycéens du lycée de l'Elorn. L'Atelier Canopé du Finistère apporte son expertise numérique.

Les partenaires de l'édition 2019

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