La première partie est composée de poèmes assez longs. Ils évoquent la découverte du désir.
La deuxième partie est composée de poèmes de même taille. Ils évoquent le temps et plus particulièrement la mort ainsi que les souvenirs. Ils sont écrits de manière énigmatique. En effet, les vers n’ont pas tous de sens grammatical (Exemple p. 40, v1 : « la balançoire ou veux-tu t’y roule dans l’herbe »).
Dans la troisième partie, chaque vers est espacé d’un saut de ligne et les poèmes sont de taille moyenne, environ une douzaine de vers chacun. Ils évoquent encore la mort.
Dans la quatrième partie, les poèmes sont plus courts et parlent des défauts des humains, « chétives créatures ».
La dernière partie est composée de longs poèmes, d'une vingtaine de vers chacun. Ce sont des poèmes assez tristes, on a une impression de regrets et de remise en question.
Tom, 1G6
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Dans la première section, on retrouve beaucoup le thème de l’amour physique, avec notamment les mots « étreinte », « baiser », « corps » p. 11 ; « nos épidermes se frôlent » p. 12 ; « nus » p. 18.
Dans la seconde section, il y a beaucoup de répétitions comme « peur » p. 36, « perdu » p. 38. Le thème de la nature y est prépondérant avec «cueillir […] les fraises / les petits pois » p. 39, « oiseaux », « pollen », « fleurir » p. 40, « tilleul », « herbe » et « fraises sauvages » p. 31. Les phrases sont particulièrement longues et ambiguës, comme si elles étaient construites à partir de plusieurs propositions mêlées.
Dans la troisième section, l’espacement entre les lignes est différent. On retrouve le thème de la mort avec les termes « morts » et « absence » p. 45, « le temps […] ne dure pas » et « paupières closes » p. 46 et « un nom taillé / dans la pierre et deux dates » p. 51 qui fait référence à une pierre tombale.
Dans la quatrième section, les poèmes sont particulièrement courts. Le thème de la mort y est aussi très présent : « mourir » p. 55, « notre obscur destin » p. 62, « quand cela cessera » p. 63, « il ne reste plus rien » p. 64.
Enfin, dans la cinquième section, les vers sont particulièrement longs. Les phrases sont déconstruites et n’ont ni majuscule, ni point. On retrouve « peut-être » dans les poèmes des pages 83 et 84.
Guillaume
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Christophe Manon n'utilise (presque) pas de ponctuation : la lecture est parfois difficile, mais cela relie tout le recueil, un peu comme en une longue phrase.
On relève beaucoup d'oxymores : « Petits et grands et beaux et laids […] faibles forts ». Ces oppositions ajoutent de la poésie et de l'extraordinaire. L'auteur fait plusieurs répétitions de mots clés comme « joie », « lumière », « nuit » ou encore « vie ». Cela l'accent sur ce qui est important.
Julie, 1G6
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Série 1 : Les émotions, l’amour et le désir. Chaque poème est une longue phrase complexe, mais agréable et fluide à lire, avec une majuscule et un point.
Série 2 : Pas de phrases visibles, lecture saccadée et sens compliqué à saisir. Sur les souvenirs, les regrets et le temps qui passe.
Série 3 : La mise en page est différente (sauts de lignes). Absences de phrases (majuscules, points). On perd facilement le fil, les vers se coupent à des endroits étranges, mais gardent une certaine cohérence. Cette section évoque le caractère éphémère de la vie, la mort inévitable et la quête d’un sens à la vie.
Série 4 : Poèmes et vers courts. Il y des phrases, l’auteur semble se parler à lui-même et réfléchir à voix haute. Il s'interroge sur la mort, sur le sens de la vie et sur sa fin.
Série 5 : Poèmes plus longs. L’auteur semble avoir trouvé une hypothèse sur les raisons qui nous poussent à vivre : l’espoir, les sensations, les rêves, les souvenirs et les désirs forment les émotions qui nous rendent vivants.
Maïlys, 1G6
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