L'Enfant Grec, Vassilis Alexakis

Publié le 19 Avril 2013

 

Blandine Kervern 1A



Un mal pour un bien



Faut-il marcher à béquilles pour mieux apprécier les choses de la vie ?

C’est bien involontairement que Vassilis Alexakis se retrouve perché sur deux

cannes suite à une opération. Ce handicap lui donne le temps de mieux apprécier

la vie et notamment de tout identifier, tout analyser. En effet, ce dernier raconte

avec une certaine fantaisie « ces jours un peu longs et tristes » de sa

convalescence, réanimant les héros de son enfance comme Tarzan, Don Quichotte

et bien d’autres. Il semble vouloir combler sa solitude. Ce livre original nous explique également une crise économique et évoque son pays d’origine, la Grèce. Mais un ancien critique littéraire lui assure que « les héros de nos romans ne sont pas attachés à l’argent ». Ce roman nous fait prendre conscience que la vie est courte, qu’on en a qu’une seule et qu’il faut en profiter du mieux que l’on peut.


De quoi parle ce livre ? demande l’un des personnages. « C’est un livre sur la vie et la mort […]. Sur la santé et la maladie, le mouvement et l’immobilité, le geste et la parole. » Il continu en haussant le ton : « Le mensonge et la vérité, le rêve et la réalité, la mémoire et l’oublie, la richesse et la pauvreté, la naïveté et la ruse. »

Rédigé par Lettres

Publié dans #Critiques littéraires - Goncourt 2012

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