Bulles d'air

Publié le 6 Avril 2015

Crayon, collage, peinture, 2012

Crayon, collage, peinture, 2012

Ciel grège

Autour de nous, tout est grège

Comme perdu dans la neige

Qui vole autour de nous

Jusqu'à se rendre fou

Le bruit du vent assourdissant

Et le silence nous oppressent

Nos silhouettes égarées

Se confondent dans la grisaille

Entre solitude et tristesse

Désespoir et mélancolie

C'est un océan d'ennui

De chagrin et de souffrance

Que j'imagine dans mes rêves

Et qui s'échappe à mon réveil

 

Autour de nous, tout est grège

Comme perdu dans la neige

 

Seraient-ce des roses

Tombant sur le sol ?

Ou bien des bulles d'air

Remontant jusqu'au ciel ?

Des morceaux de papiers

Tombant pêle-mêle ?

Toujours aussi doux

Que la fourrure d'un lion

Plus fragile encore

Qu'une aile de papillon

 

Autour de nous, tout est grège

Comme perdu dans la neige

                                          Mathilde, 2B

 

« Questions qui me perturbent »

Bulle d'air ou

bulle d'eau ?

Telle est la question.

Je ne sais pas ,

je ne sais plus.

Je vois là bas ,

Des silhouettes qui marchent pas à pas.

Trempées jusqu'au os.

Ce sont des marcheurs.

Perdus dans le froid ,comme moi.

Les nuances de beige me font douter.

Elles sont bien là.

Je les vois.

Je ressens tout à coup en moi :

La douleur simpliste de la solitude.

La fraîcheur sereine des habitudes.

Le bien-être de la gratitude.

Le vent des inquiétude.

Elles me perturbent.

Elles me tourmentent.

Elles sont étranges.

Ce ne sont, peut être, pas des Hommes !

Pleut-il ?

Y a-t-il du brouillard ?

Je ne sais pas,

Je ne sais plus.

Bulle d'air ou

bulle d'eau ?

Telle est la question.

Noémie, 2B

Légèreté

Bulles d’air

Comme en apesanteur

Dans l’atmosphère

Pas besoin de moteur

Pour marcher en l’air

Dans notre imaginaire

C’est angoissant

C’est enivrant

Voire épatant

D’être léger

Comme soulevé

Comme flottant

Un dimanche après-midi

Un dimanche sous la pluie

Un dimanche sous la neige

Un dimanche entre gris et beige

Les flocons de papier

Sont comme collés

Ils ensevelissent

Ces ombres lisses

Avis de tempête

Pour ces silhouettes

Qui frigorifiées

S’enfoncent dans la nuit glacée

                                                      Titouan

Rédigé par Lettres

Publié dans #Printemps des poètes 2015

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