Les élèves du lycée de l’Elorn, à Landerneau, s’essaient à la critique littéraire
Publié le 9 Octobre 2020
Véronique Délira (documentaliste), Éric Le Hir (médiathèque) et Adeline Joly (Les Passagers du livre) ont présenté les différents ouvrages aux élèves. (Le Télégramme / Hervé Corre)
En marge du Goncourt des lycéens, des élèves de première générale du lycée de l’Elorn, à Landerneau, participent à un concours de critique littéraire organisé par l’association Le Bruit de lire.
Le Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires français, on connaît. Le Goncourt des lycéens, sa déclinaison à destination des établissements scolaires, on connaît aussi. C’est en marge de ce dernier que, depuis plusieurs années, l’association Le Bruit de lire organise un concours de critique financé par la Région Bretagne.
Le principe ? Chaque élève choisit au sein de la liste des quelque quinze ouvrages du Goncourt celui sur lequel il souhaite travailler. Il commence par le lire – c’est mieux dans cet ordre ! – pour en faire une critique répondant à quelques critères formels : un titre, 3 600 signes au maximum…
Brève présentation
Cette année encore, Christian Lardato, professeur de français au lycée de l’Elorn, à Landerneau, a souhaité entraîner l’une de ses classes dans l’aventure. En l’occurrence, une première générale. Les élèves ont jusqu’au 20 novembre pour rendre leur copie.
Mais comment faire son choix au sein de la liste en question ? Mercredi, ces lycéens ont reçu la visite d’Adeline Joly, libraire aux « Passagers du livre », et d’Éric Le Hir, de la médiathèque de Landerneau. Avec Véronique Delira, documentaliste de l’établissement, ces trois-là se sont partagé une brève présentation des quinze bouquins en lice.
Littérature contemporaine
Ce qui est en jeu avec ce concours de critique littéraire n’est, question récompense, que symbolique. Pour autant, c’est l’occasion pour ces élèves de se pencher sur un livre de leur choix – non imposé par le programme – et, pourquoi pas (ils en ont la possibilité), de bientôt le défendre devant le jury du baccalauréat. Sans compter que lire un roman contemporain peut apparaître comme une petite bouffée d’air frais pour des lycéens qui, par ailleurs, étudieront essentiellement des classiques durant leur année scolaire.