Publié le 17 Mai 2011

 

 

 

 


 

.     Clandestino de Manu Chao s'accorde avec Eldorado de Laurent Gaudé ; cette chanson évoque des clandestins comme les deux frères du roman. La musique fait également penser à une sorte de voyage et à la joie que le capitaine ressent au moment du départ. A contrario, les paroles insistent sur la vie difficile des clandestins. C'est une chanson dramatique et joyeuse à la fois tout comme le roman.

 

.     A l'écoute de cette chanson me viennent les mêmes images qu'à la lecture d’Eldorado.

 

 

Julie-1ES

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Publié le 16 Mai 2011

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Elle s'élance sur toute sa longueur.

 

Elle est d'un bleu morne.

 

Sa couleur rappelle parfois celle de l'émeraude.

 

Ce joyau qui orne Landerneau brille d'un délicieux éclat familier.

 

Quand le soleil brille sur la rivière, ses reflets éblouissants annoncent une belle journée pleine de rires et d'amis.

 

Le roulement de l'eau et les cris des mouettes nous bercent de leur caresses sonores.

 

Qu'elle soit grise de pluie.

 

Qu'elle luise de l'or des révèrbères.

 

Qu'elle soit marron et d'une odeur fétide.

 

Dès que je la vois je suis apaisé.

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Publié le 16 Mai 2011

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Elorn savoureux

 

Je revois mon Elorn et ses deux rives jumelles,

Retenues par les durs pavés de Ker Santon.

Le robuste pont habité,

Se fait guide sur le hallage,

Dans l’air salé de l’ouest.

 

Au bord de l’Elorn, des cygnes m’annoncent,

La douce allégresse d’un éternel carnaval multicolore,

D’une éternelle fête au saveurs particulières

Créant ainsi un savoureux mélange culturel.

 

Comment ne pas succomber à ce lieu singulier ?

Pourquoi mettre le cap vers un lointain horizon,

Comme un globe trotteur ?

 

Autant rester, profiter de la tranquillité,

Et vivre dans un monde parallèle,    

Rythmé par le puissant flux de l’eau bleutée.

 

Baptiste 1ES

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Publié le 13 Mai 2011

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Publié le 13 Mai 2011

 

Une rivière, depuis peu de temps, me fait rêver.

Certains diront qu'elle est une rivière parmi tant d'autres,

 mais pour moi elle signifie beaucoup plus :

la Douffine son nom, doux comme une caresse m'invite au voyage.

 Ce périple, le long de la route, en suivant son cours,

me donne le coeur léger sans aucun doute ni remords.

La Douffine, touche de finesse et de simplicité, me rend frivole.

Son cours d'eau bleu saphir fait oublier

la route gris bitume et la douleur des adieux noirs derrière moi.

La Douffine, marque de délicatesse, me fait rêver,

juste le temps de la regarder,

pour oublier tous les soucis et la voir s'en aller le long de la route.

Elle s'en va...

Son eau si pure et si belle hante mes pensées, elle me plaît...

La douffine.

 

Fanny G.

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Publié le 12 Mai 2011

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Publié le 11 Mai 2011

 

gaudé 002

 

       Un jeune homme, Soleiman, s'apprête à passer la frontière pour rejoindre son Eldorado, l'Europe. Il l'atteindra en passant par une brêche dans le grillage. Le titre du roman est écrit en bleu, cela symbolise la mer qui est un obstacle au but de Soleiman. Mais cette couleur caractérise aussi Salvatore Piracci ex-garde côte Italien. Sur le "l" d'Eldorado, un collier en perles vertes est suspendu. C'est l'offrande qu'a reçue Salvatore de la part de Soleiman, ce dernier pensant avoir reconnu l'ombre de Massambalo, le Dieu des émigrés. Le collier est suspendu sur le "l" comme celui de la liberté que cherchent les deux personnages principaux de ce roman. Salvatore qui a vécu en Europe va à contre-courant des émigrés, l'Europe, l'Eldorado se trouvant de l'autre côté des fils barbelés. On peut conclure que la volonté humaine peut franchir toutes les frontières.

 

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Publié dans #Eldorado de Laurent Gaudé - 1 ES - 2011

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Publié le 11 Mai 2011

      La couverture que je propose pour Eldorado de Laurent Gaudé se présente en deux plans. Le premier montre des silhouettes de personnes qui attendent sur un quai : elles représentent les milliers de personnes qui veulent partir de leur pays. Devant ces silhouettes se trouve un voilier ; c'est le bateau que ces personnes attendent avec l'espoir qu'il les emmène dans un pays meilleur. Le bateau est simple et sans les équipements adéquats pour ce genre de traversée. Cela montre les conditions de transport des émigrés. Sur le drapeau du bateau, on lit "Eldorado". Cela indique le titre du livre, mais montre aussi que le bateau symbolise l'Eldorado, le pays du bonheur dont les émigré rêvent. Le premier plan est de couleur assez sombre pour accentuer la tristesse et le malheur des émigrés.

 

      Entre les deux plans se trouve la mer. Elle semble infranchissable pour les émigrés.

 

      Au second plan, se trouve l'Eldorado. Le drapeau "Eldorado" se situe devant l'île. Elle est entourée de grillages qui interdisent l'accès et la rendent innaccessible. On remarque que les couleurs utilisées pour la représenter sont vives : le toit des maisons est rouge, les murs oranges... L'île représente l'endroit où les émigrés veulent s'établir. Elle symbolise le bonheur ; c'est pour cela que la lumière du soleil n'éclaire que l'île. Ainsi, elle semble être un rêve, une illusion pour les émigrés qui souhaitent la rejoindre à tout prix.

 

 

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Publié dans #Eldorado de Laurent Gaudé - 1 ES - 2011

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Publié le 11 Mai 2011

 

 

 

 

    La chanson Eldorado du groupe Sniper résume pour moi parfaitement l'œuvre de Laurent Gaudé. En effet, elle raconte le destin de deux frères forcés de quitter leur pays natal afin de pouvoir obtenir des soins pour l'un d'eux : 

" [Aketo]
Moi je suis atteint par une maladie grave et redoutable
J'ai espéré être soigné mais celle-ci est incurable
Tant de soins tant de médecins me disant ne pouvoir rien faire 
Ne disposant pas de moyens nécessaires

[Tunisiano]
On m'a parlé de l'Occident de sa science
De ce joli continent de nos chances
De l'argent qu'il procurait en abondance ". 

     De même dans le roman, Soleiman tente d'atteindre l'Europe afin de pouvoir offrir des soins à son frère Jamal, contraint de rester au pays à cause de sa maladie. On retrouve dans la chanson autant que dans le roman l'espoir que l'Occident représente pour ces hommes qui tentent la traversée afin de fuir la misère. 

 

 

     De plus, les deux premiers couplets nous rappellent le passage où Soleiman raconte la dernière soirée avec son frère, leurs adieux à leur pays et les souvenirs qui leur resteront : le café, la place de l'Indépendance, les dattes... 

 

" [Tunisiano]
J'aime la douceur du temps le regard vers le large
J'aime la douceur du vent qui me caresse le visage 
J'aime m'évader le regard vers l'horizon
Cette mer est un immense mur de prison

[Aketo]
Moi j'aime ce pays qui m'a vu naître
J'aime ces paysages qui passent du désert à la verdure
J'aime cette terre pure celui de mon village au beau milieu de la
nature
J'aime nos coutumes nos traditions notre culture ".

 

 

     Cette chanson évoque également l'horreur des étapes que doivent traverser les clandestins : trouver un passeur, faire face à l'attente, embarquer sur un navire surchargé et faire face à la mer, pour finalement être interceptés par les gardes-côtes. Cela nous rappelle le récit que la femme du Vittoria fait à Salvatore Piracci. On retrouve également ce dernier dans le rôle de garde-côte, parcourant la mer afin de sauver les immigrés.

 

 

    Enfin, les paroles évoquent également la lâcheté des hommes organisant ces voyages :

[Tunisiano]

Soudain tout va trop vite là les marins se mettent à crier

Pris de panique ils nous demandent de sauter ".

A nouveau, on peut établir un lien avec l'expérience de la femme du Vittoria. La recherche par les passeurs de leurs propres intérêts et la lâcheté de l'équipage qui abandonne l'embarcation condamnant son enfant à la mort. 

 

 

     Cette chanson, émouvante et réaliste, décrit en musique ce que Laurent Gaudé nous fait partager au travers de son roman.

 

Noémie - 1ES

 


 

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Publié dans #Eldorado de Laurent Gaudé - 1 ES - 2011

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Publié le 11 Mai 2011

Eldorado.jpg

 

          Pour ma couverture d'Eldorado de Laurent Gaudé, j'ai choisi une image simple mais avec davantage de couleurs que la couverture d'origine. Ainsi, on peut observer un paysage coloré, avec beaucoup de lumière en arrière plan. La mer et la plage donnent une impression de « paradis », rappelant le titre de l'œuvre. Cependant, au premier plan on observe un personnage sombre, contrastant avec le reste de l'environnement. De plus, l'ombre est ici utilisée afin que le visage de cet homme ne soit pas identifiable. Il est l'image de tous les individus qui prennent la mer afin de rechercher leur Eldorado. On peut également noter que plus on se rapproche du personnage et plus les teintes s'assombrissent. Finalement, les couleurs permettent de montrer que ce qui peut apparaître comme une destination rêvée pour certains est en réalité un lieu où des milliers de gens vivent dans la misère : dans le roman c'est Piracci qui veut fuir une vie pleine de codes qui ne lui convient plus pour l'Afrique. De même,  Soleiman cherche à rejoindre l'Europe afin d'y trouver l'emploi et l'argent qui lui permettront d'offrir des soins à son frère Jamal.

 

         De plus, j'ai choisi cette image car elle évoque selon moi le passage où, après s'être fait racketter et battre, Soleiman rencontre Boubakar sur la grève. Cet homme agenouillé et priant me fait penser au calme et à la solitude de Boubakar lorsque Soleiman l'aperçoit.

 

Enfin, la barque en arrière plan peut symboliser le voyage des clandestins que l’on entasse sur des embarcations délabrées dans le seul but de faire un maximum de profit. Mais cette image peut aussi rappeler le bateau de pêche que Salvatore Piracci a utilisé pour son voyage et abandonné sur une plage à son arrivée en Lybie.

 

Ainsi, cette couverture évoque le voyage et la misère. Cependant, je pense qu’elle laisse au lecteur la liberté d’imaginer de multiples histoires ; il sera finalement agréablement surpris par cette œuvre. 

 

Noémie.

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Publié dans #Eldorado de Laurent Gaudé - 1 ES - 2011

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