Publié le 5 Octobre 2016
24 étudiants de BTS ont visité le service des archives de Landerneau. Inscrits en 2ème année, ils sont en DRB (Développement - Réalisation - Bois), formation qui les prépare à travailler dans la filière bois, sur des machines à commandes numériques par exemple. Reçus par Aurélie Berriet, ils ont commencé par visiter le magasin d’archives riche de ses 10 000 boîtes d’archives sur 1,5 km de rayonnage. Dans cette pièce climatisée et récemment modernisée, dont la température et le taux d’hygrométrie sont constants, ils ont pu apercevoir des registres paroissiaux, des documents administratifs plus ou moins anciens et une plaque photographique de verre de la famille Gayet-Radiguet.... Puis ils lui ont posé de nombreuses questions pendant près d’une heure.
En BTS, le cours de français est remplacé par un enseignement de « Culture générale et expression ». L’échange avec Aurélie Berriet a été l’occasion de réfléchir aux problématiques liées au thème du programme national : « Je me souviens ». Il s’agit de s’intéresser aux rapports entre identité et souvenir, mémoire individuelle et collective, devoir de mémoire et oubli, etc. C’était l’occasion de découvrir ce que sont les archives d’une ville, de se demander ce qu’on y conserve, combien de temps… Et surtout pourquoi.
Certains documents conservés sont beaucoup plus anciens. Les étudiants ont vu un registre d’état civil datant de 1676, mais aussi un document de 1280 : parce qu’il contient la première trace originale écrite du nom de Landerneau, il a une valeur patrimoniale inestimable. La rencontre s’est achevée sur la prise de conscience d’un paradoxe : alors que la numérisation permet la duplication à l’infini des documents, il devient très complexe de transmettre une mémoire numérique, en raison de la coexistence de dizaines de formats, de l’obsolescence des moyens de lecture, etc.