Articles avec #appropriation : individu, morale et societe au xxie siecle tag

Publié le 19 Juin 2020

Avec La Fontaine et Mme de La Fayette, nous avons vu le poids de la morale au XVIIe siècle. On a eu aussi eu l’occasion de constater qu’elle occupe un rôle important chez les autres grands auteurs de l’époque : Molière, La Rochefoucauld, La Bruyère, etc.

A votre tour de vous interroger sur le rapport entre « individu, morale et société au XXIe siècle » en imaginant une histoire qui en rendrait compte : vous allez vous glisser dans la peau d’un.e réalisateur.trice et inventer la fiche cinématographique de votre propre film (ou d’une série sur Netflix si vous préférez), à la manière de ce qu’on trouve en ligne.

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Publié le 19 Juin 2020

 

NOM DU FILM : En un regard.

 

REALISATEUR : Mathieu Kassovitz

 

SYNOPSIS :

 

Madeleine, réside à la villa Margot en Provence. Elle vient d’une famille traditionnelle, classique et très catholique. Ses parents ont toujours tenu à lui enseigner les valeurs du bon chrétien à travers une éducation stricte sans véritable liberté. A l’aube de sa majorité, Madeleine quitte le nid et découvre ce qu’est réellement la vie. En réalité, sa vie commence. Il aura suffit d’une seule rencontre, d’un seul regard pour remettre en cause dix-huit années d’éducation. Cette rencontre c’est Camille, une jeune blonde pour qui Madeleine ressent le grand amour. Mais ses parents la croient fiancée à Victor, son meilleur ami. Madeleine continuera-t-elle à fréquenter son grand amour ? Ou fera-t-elle appel à la raison en entreprenant la relation qu’elle est censée avoir avec Victor ?

 

CRITIQUE :

 

Dans En un regard, Mathieu Kassovitz nous éclaire sur le premier amour. Ce sentiment est d’ordinaire fort, mais dans ce film il est surtout déchirant.

Joséphine Jappy et Alice Isaaz incarnent divinement bien la jeunesse de notre siècle qui se retrouve parfois confrontée à des choix difficiles. Le tiraillement entre les parents, la religion et la passion nous perforent à jamais. On note également l’intervention de Pierre Niney dans le rôle de Victor, tant aimé par les parents et si parfait selon eux. Sa présence prouve que la place des sentiments est souvent plus forte que tout le reste.

Les thèmes abordés nous gardent en haleine et la question demeure jusqu’au dernier instant, quel choix fera-t-elle ?

Ce film est la preuve que la vie est faite de surprises, de rencontres, de regards. La vie ne tient qu’à un fil, parfois qu’à un choix.

Anaïs, 1G2

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Publié le 19 Juin 2020

Le Tumulte
Le Tumulte

Le Tumulte un film de Greta Gerwig

Synopsis :

Marina est une jeune adolescente de 16 ans. Elle souhaite se libérer d’un secret qu’elle ne peut révéler à une mère qui, depuis toujours, lui inculque que pour avoir sa place en tant que femme dans la société, elle doit plaire aux hommes, protéger sa vertu, soigner son image, être tout simplement irréprochable aux yeux de la gent masculine. Élevée sans père et avec un frère roi, sa mère, Nathalie est son seul repère parental. Pourquoi son bonheur dépendrait-il de cette vision arriérée et dégradante que porte sa mère sur la femme ? Marina avait jusque-là toujours été la fille polie, sage et douce que sa mère voulait qu’elle soit. Cependant la colère ainsi que le besoin de libération qui sont en elle la poussent à ne plus se soucier du regard des autres, et cela peut-être, au détriment de sa relation avec sa mère. Soutenue par sa copine Ethel et ses amis, elle va enfin dire la vérité à sa famille. Marina va non seulement devoir expliquer à sa mère qu’elle ne souhaite pas devenir son idéal de la femme parfaite, mais aussi qu’elle aime les filles. Cette annonce risque de bousculer la vie tranquille de Marina et d’être un combat sans merci que la jeune femme est prête à livrer pour changer de son mieux les mentalités.

 

Critiques :

Les thématiques du film Le Tumulte de Greta Gerwig, telles que la sexualité, l’importance de la famille, la remise en question des codes sociaux ou de son éducation, sont très bien abordées. Tout d’abord l’histoire d’amour entre Marina (le personnage principal) et Ethel, n’est pas au cœur du récit, elle montre simplement la difficulté de se détacher de codes longuement acquis. Les acteurs ne pouvaient pas être mieux choisis. Amanda Abbigton est excellente dans le rôle de la mère tyrannique, une mère qui tente d’imposer à sa fille, des comportements à adopter en société lorsqu’on est une femme. Le fait d’avoir introduit un personnage comme Eliott, le grand frère de Marina, montre parfaitement la différence d’éducation et de traitement en fonction du genre. Différence de traitement par la société, mais aussi par les individus eux-mêmes. La question du respect de ses parents et du poids de leur éducation et de leur morale est un des thèmes forts du film : tout au long de l’histoire on se demande si l’héroïne va préférer suivre son cœur ou les règles strictes que sa mère lui inculque. Marina (brillamment interprétée par Saoirse Ronan) va complètement remettre en question son éducation et donc l’individu qu’elle est et qu’elle représente dans la société du XXIe siècle qui continue d'évoluer. Ce film est à voir pour ses superbes décors et son esthétique. Le scénario est solide et bien mené, même s’il y a des longueurs. Le Tumulte est un très bon film qu’il faut aller voir à tout prix. 

Mona, 1G2

Le Tumulte évoque plusieurs sujets importants en lien avec l’évolution entre individu morale et société au XXIe siècle. Marina est un personnage que nous avons choisi pour représenter les personnes qui peuvent se sentir exclues de la société, différentes, ou mises dans des cases. Le but étant que des individus puissent se reconnaître et s’identifier à travers ce personnage et qu'ils parviennent à leur tour à assumer et accepter leur(s) différence(s). Ce film évoque également le rapport entre individu, morale et société par le personnage de la mère, Nathalie, car sa vision de la femme fait référence à celle de Madame de Chartres dans La Princesse de Clèves : il s’agit aussi d’une mère qui élève sa fille dans le but qu’elle trouve un mari. La morale étant de conserver sa vertu, de soigner son image, d'être élégante afin de plaire aux hommes.

Comment se libérer d'un tel poids social ? Aujourd’hui il est indispensable de montrer que les mentalités changent. Ce film met en avant la différence et l’évolution du comportement de la jeune femme, Marina, qui contrairement à la princesse de Clèves, ne va pas suivre le chemin qui lui a été imposé par sa mère et par la société, mais suivre le sien. La vision de la femme et sa place dans la société ont également beaucoup évolué ces dernières années et continuent d’évoluer. L’éducation de l’époque avait construit une société où les hommes dominaient et où le rôle des femmes dans la société se limitait au rôle d’épouse et de mère. Cela nous montre l’importance de l’éducation que nous donnons à nos enfants, ainsi que l’évolution entre le XVIIe et le XXIe siècle.

Si la place de la femme a évolué, les consciences aussi. Le sujet de l’orientation sexuelle est un sujet autrefois peu abordé. Mais aujourd’hui de plus en plus de personnes l’assument et libèrent la parole à ce sujet. Maladie et honte étaient des mots associés aux personnes ayant une orientation sexuelle différente de celle de la majorité de la population. La différence n’est pas un défaut. C’est le message de ce film. Aujourd’hui, révoltes et manifestations contre la discrimination et le sexisme ont mené à une évolution progressive des mentalités. Les morales et la société changent, les individus s’assument.

Tifenn, 1G2

 

 

 

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Publié le 18 Juin 2020

The one-drop rule

Synopsis :

Dans une société profondément raciste prônant la suprématie blanche, des individus de couleurs sont envoyés dans un camp pour apprendre à « devenir blancs » et donc socialement acceptables. Un groupe de jeunes se retrouve alors coincé entre obéir au système ou suivre sa morale. Entre amitiés, disputes, amours, trahisons, c'est un véritable combat qui ne fait que commencer.

Réalisé par Ava DuVernay

The one-drop rule

Critiques :

  • Une actualité qui porte pourtant les traces du passé.

Je ne m'attendais pas en regardant une série à l'allure adolescente à découvrir tant de choses sur l'Histoire du racisme. Le titre à lui seul évoque un passé où il était le racisme était légal. Pas facile de trouver une série bien réalisée en accord avec l’actualité, mais The one-drop rule relève le défi haut la main. La série prend du galon quand on se rend compte que les personnages, tiraillés entre contenter la société ou satisfaire leur morale, rappellent, bien que modernisés une célèbre princesse de roman français.

 

Le sujet est maîtrisé, le casting diversifié, l'action pensée comme il faut. On ne s'ennuie pas dans cette création d'Ava DuVernay qui reste cependant accessible à tous.

C'est un grand oui de ma part ! Et j'accueille la saison deux avec grand plaisir.

 

Manon, 1G2

 

  • Une dystopie qui semble bien trop réelle.

L'intrigue, très bien menée par la réalisatrice, nous présente une société dystopique qui laisse penser que nous sommes dans l'invention, la création, l'imaginaire. Et pourtant au vu de l'actualité nous pouvons nous demander si ce genre de camp n'est pas susceptible d'exister. Serait-ce un choix d'Ava DuVernay de ne pas situer dans le temps les événements de la série ? Dans tous les cas l'effet est réussi : au bout d'un moment, il est impossible de distinguer la réalité de la fiction, le passé du futur du présent (ou inversement).

Le jeu des acteurs est saisissant, c'est un choix de casting validé et apprécié. Le titre équivoque incite d'ailleurs les spectateurs à creuser le sujet, à faire des recherches. C'est une technique rusée pour sensibiliser le public au racisme.

Ava a du génie, The one-drop rule le retranscrit.

 

Lou, 1G2

 

  •  Une amitié colorée cloisonnée par la  noirceur des mains blanches. 

Un centre qui a pour but ultime de transformer les personnes de couleurs en de vrais blancs... C'est dans ce cadre que va naître l'amitié de six jeunes adolescents. Vont ils réussir à réussir à mettre fin à ce système ? Quel sera leur plan ? Voici la nouvelle série de la célèbre réalisatrice Ava DuVernay. Aucun détail n'a été laissé au hasard, notamment le choix des acteurs, de la musique, des lieux, mais aussi du titre. De quoi nous captiver pendant de longues heures. Une longueur de temps qui ne se fait pas ressentir. 

En outre le thème principal du racisme est tout à fait d'actualité : nous voyons déambuler des personnes d'origines bien différentes. La série prône la diversité. Comme l'a dit Jacques Prévert : « Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux, ce sont pourtant les pires... » Cette citation va guider les personnages entre intrigue, mystère et secret. Vont-ils retrouver leur liberté ? Une seule façon de connaître le dénouement... Regardez ce nouveau chef-d'œuvre ! 

Duvernay semble bien déterminée à rafler de nouveaux oscars pour ce faire entendre, et nous l'écouterons avec plaisir. 


Youna, 1G2

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Publié le 18 Juin 2020

La Force du destin
La Force du destin

Synopsis :

Après avoir subi une agression sexuelle, Sarah, une jeune fille de 17 ans vivant à Paris, s’en remet aux forces de l’ordre, mais tout ne va pas se passer comme elle l’aurait voulu. Soutenue par sa mère ainsi que par sa meilleure amie, Sarah essayera alors de faire entendre sa voix dans une lutte pour la justice et contre les agressions faites aux femmes, trop souvent laissées sans suite. 

 

Réalisatrice :

Jane Campion détient le prix de la palme d'or du festival de Canne

 

Critique : 

La force du destin est un film dénonçant un problème omniprésent dans notre société, le harcèlement fait aux femmes. La réalisatrice de ce film, Jane Campion s’est vue décerner la palme d'or du Festival de Cannes en 1993. A ce jour, elle reste la seule femme ayant reçu ce titre. Réalisatrice engagée depuis des années, elle a choisi cette fois-ci, de nous parler du harcèlement que subissent les femmes. Elle met ainsi en lumière toutes les formes d’agressions et notamment les agressions sexuelles illustrant le fait qu’aucune femme ne peut continuer à subir une agression faite par un homme que ce soit au travail, dans les rues ou à une fête.

 

C'est un problème grave auquel il faudrait remédier, mais pour cela il faudrait d'abord changer les mentalités des hommes comme des femmes, et cela prendra du temps. C'est un problème de la société contemporaine qui concerne les relations entre les individus et ce film pourrait servir de tremplin pour aider au changement des mentalités.

Romane, 1G2

 

 

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Publié le 18 Juin 2020

#ican'tlive
#ican'tlive

Synopsis :

Le 25 mai 2020 dans le Minnesota aux Etats-Unis, un homme a été arrêté, étranglé et tué. Cet homme était Georges Floyd, un Américain, dont son seul crime était d’être de couleur noire pour les policiers de Minneapolis. Un genou sur la gorge, il prononça ses derniers mots qui ont été « I can’t breathe » (« Je ne peux pas respirer »). Cette scène a été filmée par des témoins et a fait le tour du monde.

Un seul outil : les réseaux sociaux. Les tweets arrivent un par un, les témoignages fusent dans tous les sens, grâce à l’hashtag #ican’tlive. Le monde prend un tournant et la parole est libérée.

Mei, jeune française de 19 ans et d’origine chinoise, dit les mots qu’elle a reçus, enfant, dans une vidéo YouTube, qui lui rappelaient que ses yeux avaient une forme différente de celle de ses camarades.

Maria, explique dans son livre la discrimination qu’elle subit à son travail, car elle a le malheur d’être une femme. Elle raconte les inégalités entre les sexes, qui existent encore dans son pays natal, l’Espagne.

Le Mexicain Diego, nous montre les différences de traitements envers les métis de la part des hommes blancs. Son profil Facebook deviendra un lieu pour montrer qu’il y a encore une distinction des couleurs dans son pays.

Dans une interview sur le compte Instagram d’un grand influenceur canadien, Michael se livre en racontant toute la violence qu’il a dû subir à cause de sa couleur de peau. Des insultes aux coups de poing, ce quarantenaire retrace sa vie.

Par des storys sur Snapchat, Riadh témoigne des choses qui ont pu lui arriver du seul fait de sa religion, comme les refus de le laisser entrer dans le bus ou dans une fête.

Grâce à la prise de parole de chacun, les nouvelles générations peuvent comprendre ces discriminations liées à la couleur de peau, à la religion, aux origines, mais aussi au genre.

 

Critique :

A chaque épisode, un nouveau personnage et un nouveau frisson. La façon de rendre le quotidien des personnages est à couper le souffle. Grâce à cette série, nous voyons des êtres humains, face à des personnes qui ont une couleur de peau ou une religion différente ou qui sont du sexe opposé. Ce n’est pas une comédie, mais bien une tragédie que tout le monde devrait voir pour comprendre son prochain et l’accepter comme il est.

Maëlle, 1G2

 

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Publié le 17 Juin 2020

Fille pas facile

Synopsis :

Paris, capitale de la mode, l'agence de mannequinat HÉLÈNE vient d'embaucher une jeune fille : Inès, 18 ans, n'a qu'un rêve, monter sur les plus grands podiums. Pourtant dans un milieu régit par l’hyper-sexualisation et les abus en tout genre, cela ne sera pas facile. Surtout avec le célèbre et léger directeur de casting, Gilles Claude.

 

Réalisateur : Emmanuelle Bercot

Fille pas facile

Critiques :

 

Sous pression, par Klervi, 1G2

 

Le monde de la mode, un univers compliqué à cerner et pourtant si attirant.

Chaque année, des milliers de jeunes femmes y entrent sans vraiment savoir ce qui les attend...

Critères, concurrence, jalousie, critique, ce monde ne ressemble en rien à un conte de fée. Pourtant il existe et se trouve plus près de vous que vous ne le pensez et Emmanuelle Bercot, une réalisatrice réputée pour ses films où l’émotion des personnages est mis en avant s’est mise en tête de vous le prouver.

Suspens, colère, tristesse, euphorie, ces sentiments de tous les jours sont présents et nombreux seront les personnes qui se reconnaîtront à travers l’histoire des personnages.

 

Fille pas facile pour vie difficile, par Louis, 1G2

 

“Tu vas gâcher ta vie Inès !” Voici les mots de Fabienne (Juliette Binoche) la mère de notre protagoniste à son intention. En effet, Inès (Kenza Fortas) 18 ans, vient d’obtenir un bac S avec mention. Pourtant elle ne s’oriente pas vers l’université ou une école, non, elle veut accomplir son rêve, devenir mannequin. Son physique est particulièrement remarquable si bien que, d’une certaine manière, elle peut y croire. Mais le monde de la mode est coriace et impitoyable. Elle sera recrutée par une agence, dont le directeur de casting est pervers et très à cheval sur les règles (Philippe Lellouche). Heureusement de bonnes personnes existent aussi comme une styliste, Adèle Cœur (Isabelle Huppert).

 

J’ai beaucoup aimé ce film, car il évoque des sujets importants, soumis à une morale qui ne cesse d’évoluer depuis quelques décennies. L’un de ces sujet est l’hyper-sexualisation des femmes qui pousse Inès à mettre de côté sa dignité à plusieurs reprises. Ce film dépeint également d’autres difficultés du milieu telles que le harcèlement sexuel qu’Inès doit affronter avec son directeur de Casting, trop avenant avec elle. Alcoolisé, il a même essayé de la violer.

 

Mais la morale du 21ème siècle soumet également toute personne aux regards des autres. C’est la même chose pour Inès qui subit une pression sur les critères physiques. Ainsi chacun peut s’y reconnaître car tout le monde est soumis au regard des autres, et à des critères superficiels sur le poids ou la couleur de la peau.

 

La nature humaine a parfois été vue dans le film comme mauvaise, par exemple pendant le défilé où certains mannequins sont odieux, effet d’une concurrence cruelle. La morale de notre temps pousse par ambition ou simple envie sauvage l’Homme vers le mauvais.

 

Pour finir, je vous encourage à aller voir ce film. Emmanuelle Bercot a encore fait un bon travail de réalisation tout en dénonçant les travers actuels de la société moderne.

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Publié le 16 Juin 2020

Les justices

Synopsis

Un monde, le nôtre, une société, le XXIème siècle, des problématiques, toujours les mêmes...

Alexandra est avocate, elle est sans cesse confrontée à des situations difficiles. Aujourd’hui, c’est Grégory qui la contacte pour ses services. Lui est policier dans sa ville et il a dernièrement véritablement découvert les collègues qu’il côtoie depuis dix ans. Alexandra découvre au fur est à mesure une triste réalité dans un monde où certaines mentalités refusent de changer. Place aux faits, Grégory est noir et ses collègues qui semblent le respecter discutent cependant dans un cercle fermé en tenant des propos qui ne devraient plus avoir leur place dans notre monde.

Tout au long de ce film plusieurs histoires se rencontrent, se ressemblent et se rassemblent en un même besoin urgent de changements radicaux.

Les justices

Critique :

 

Une histoire dont on souhaite la fin.

« Les Justices » traite d’une problématique importante : que devient le rapport entre individu, morale et société au XXIème siècle ?

En effet ce film émouvant nous confronte brutalement à la réalité de notre monde. Les enjeux liés à ces thèmes ont changé, changent et changeront. Au XXIÈME siècle nous ne sommes plus préoccupés par les questions de la vertu ou de l'honnête homme, mais par l’éradication du racisme et de la peur de l’autre pour atteindre un idéal de tolérance et d’égalité totale entre les êtres humains. Le souhait profond évoqué tout au long du film est le passage du statut d’idéal au statut d’acquis pour ces évidences. Certains d’entre nous ont tendance à oublier que ce n'est pas encore le cas et Les Justices nous montre bien l’étendue du chemin qui nous reste à parcourir pour un monde meilleur.

 
Eva, 1G2 

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Publié le 15 Juin 2020

Synopsis :

Winston (joué par Gérard Depardieu) vit dans une société où les expressions "nuits blanches" et "insomnies" sont des barbarismes, des mythes ou de la pure fiction.
Pourquoi ? Simplement parce que la fabuleuse machine SomnioXXI permet de s'endormir sans conditions, quasi instantanément.
Tout va donc pour le mieux, jusqu'au jour où un membre des veilleurs, un groupe refusant d'utiliser la machine, (joué par Christian Clavier) défie Winston de passer une nuit sans l'appareil.

Réalisateur et acteurs

Réalisateur et acteurs

Critique :

 Un film de science-fiction qui interroge la place de l'innovation dans la vie des individus, la relation entre progrès technologique et morale et le risque  pour la société de la captation des données personnelles.

Alban, 1G2

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