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Publié le 3 Juin 2011

L. Janvier

 

 

            Le Printemps des Poètes 2011 avait pour thème : "d'infinis paysages".  Les élèves deux classes (1ES et 1S) ont lu Des rivières plein la voix de Ludovic Janvier.

 

           A leur tour, ils ont été invités composer une rêverie poétique sur une rivière bretonne ou avec laquelle ils se sentaient des liens affectifs...

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Publié le 3 Juin 2011

l'isole

 

 

L'Isole, lac, rivière, fleuve peu importe : c'est un lieu d'épanouissement.

 

L'Isole est aussi un lieu d'isolement où la caresse de l'eau me permet de m'évader. Le fragile liquide bleu mer qui coule en faisant des levades me donne un sentiment de joie et des envies de fête lorsque je l'aperçois.

 

Pourtant, l'Isole est d'une prononciation assez douloureuse avec son phare qui siffle à chaque fois qu'on le dit ; mais il est rattrapé par la luminosité jaune poussin du soleil et finit sur une touche de légèreté.

 

Autrefois, lorsqu'on me parlait de l'Isole, je voyais un monde solide où des serpents et des soles se cachaient derrière des algues et des herbes vertes ; un monde noir corbeau où des soldats dévaleraient le grand ruisseau pour chasser les animaux ; un monde où des sonnettes propagent des bruits sourds.

 

Aujourd'hui, j'en contemple la naissance, la jeunesse et la vie solaires.

 

 

                                                                          Laëtitia 1ES 

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Publié le 3 Juin 2011

 Jeune-fille-tire-la-langue 

Parti de l'océan d'Armorique,

je commence mon périple.

A la manière d'un saumon d'Atlantique,

je remonte le cours de la rivière,

le courant du temps.

Ses berges me provoquent,

me tirent la langue malicieusement,

puis me glissent entre les doigts telle une anguille.

Premières ardoises ; nous sommes à Redon.

En ce jour d'été pas de crue ni de laine.

Comme dans un rêve, j'ouvre une écluse.

La péniche passe et me remercie.

Terrifiant est le contraste avec l'agitation rennaise.

Tout au long de l'eau,

se défient verdure et béton.

Deux paysages, représentant la vie,

laine tissée à l'infini.

 

 

Robin, 1ES

 


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Publié le 3 Juin 2011

        Les arbres verts se reflètent dans l'eau noirâtre de l'Elorn.

 

       Elorn. Son nom se prononce comme une porte qui s'ouvre, comme un couple qui s'enlace, comme un toboggan où l'on se laisse glisser...

        

         L'Elorn change selon son humeur. Elle devient pourpre lorsque le soleil se couche, ocre lorsqu'il pleut, vert lichen quand le temps est nuageux.

        

         L'Elorn tient sa source d'une grange où les loups viennent pleurer. Leurs larmes coulent calmement comme un élan qui marcherait au fond de l'eau, caressant les sculptures silencieuses d'Herry.

        

         L'Elorn coule ainsi à l'orée de la forêt, traversant les ports en faisant gonfler les voiles des bateaux. Le sable doré vient lui caresser les côtes. Encouragée par le chant des oiseaux marins, l'Elorn grandit, déploie ses ailes et passe le pont de Plougastel.

 

Lomig

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG.jpg

 

                                                                                                                                                            Mickaël 1ES

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Publié le 3 Juin 2011

L'agout

L’Agout suscita d’abord mon dégoût,

Autour de l’Agout, il n’y avait rien du tout,

Alors pourquoi se terrer dans ce trou ?

 

L’Agout m’apparut comme un amas de boue,

Un courant calme et d’un marron flou,

Alors que je rêvais d’un été azuré et fou.   

 

 

L’Agout m’intrigua malgré tout,

Berçant mes nuits de son chant si doux,

Illuminant mes jours du reflet doré d’un soleil toujours au rendez-vous.

 

L’Agout m’exposa ses atouts quand je m’approchai tout à coup,

Une écume blanche provoquée par de gris cailloux,

Et finalement, une eau aussi pure qu’un bijou.

 

 

 

L’Agout me laissa finalement un drôle de goût,

Un de ces goûts amers qui vous font couler des larmes sur les joues,

Alors je gravai une dernière fois son merveilleux paysage d’août.

  

 

 

M’éloignant de l’Agout je me rapprochais de l’argot,

Troquant son écho contre celui des égouts…

 

 

 

Noémie

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Publié le 3 Juin 2011

poesie

L'Odet longue marche de tristesse

plus fluide qu'une encre bleu glace

Son odeur plaisante et emplie de delicatesse

éveille les souvenirs de ma tendre enfance

 

L'Odet aussi fragile qu'un miroir

défie avec force l'Odysée des courants

Eau compacte ses ombres noires

reflètent un monde chancelant

 

L'Odet univers de silence

où les feuilles brun cuir se posent en lévitation

Son ruissellement comme une danse

entraîne d'intenses vibrations

 

L'Odet chute dans l'Atlantique

épiée par les végétaux vert menthe

Sa fraîcheur lyrique

frôle les corps tièdes des poissons qui la hantent.

 

 

 

Cassandra, 1ère ES

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Publié le 3 Juin 2011

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Publié le 2 Juin 2011

Il se fraye un chemin entre les roches

Le bruit de sa promenade résonne avec légèreté

Sa rive est friable et boisée

Au travers des arbres le ciel ensoleille ses petites cascades

Un bleu chaud et perçant imbibe le tissu du ruisseau

Brillant et ruisselant

Qui a su se creuser au fil du temps

 

Son goût est semblable à celui de la glace

Son fond est gris clair

Son nom fait penser à une friandise sucrée au goût anisé

La terre qui le borde apporte une teinte légèrement transparente de rouge

Il fait rire les enfants

En automne il exahle une odeur de vieille pierre

Au printemps on hume des effluves de sable chaud

 

Le Friantis est aussi surprenant qu'étroit

Et de se promener à ses côtés on ne se lasse pas

 

 

                                                                                                 

 

                                                                                                  Simon, 1ES

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Publié le 22 Mai 2011

 

  Du haut des monts, l'Elorn prend naissance,
  début d'une longue existence.


  Son chemin est baigné de calme, de tranquilité,
  et les souvenirs y restent gravés.
  Descendant la vallée, le fleuve arrive à bon port, 

  son eau de teinte claire, son limon trompeur,
  nous laissent intrigués et penseurs.


  Il coule en silence semblable à une carpe couleur or,
  il continue sa route, avec une lente décadence,
  et termine sa course dans l'océan immense.
  Commence alors sa douce délivrance.

 

 

 

  Adrien, 1ère ES.

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Publié le 20 Mai 2011

 

     

 

.      .Quand certains jours, la peine m'envahit, mes pas à l'ombre de tes roseaux m'apaisent et me rassurent. Je te rejoins et mes plus beaux souvenirs reviennent. J'ai tant joué à tes côtés, enfant, traversant tes courants gelés, trébuchant sur tes galets, gravissant les roches qui ornent tes bordures. Le reflet du soleil sur ta peau me réchauffait. Le ciel morne, te rendait plus belle encore. Je ne pouvais t'oublier. Et quel plaisir prenait ton eau douce et limpide à rafraîchir mon corps et à envahir mon esprit. Auprès de toi j'étais libre, je vagabondais au gré de ton cours. Ton lit était mon lit. Protégée, rien ne m'atteignait. Ton parfum aux senteurs de pins imprégnait mon corps et devenait mien. Tu m'as bercée de tes bruits, ton roulis gazouillait, je l'entendais. Elorn - mon enfance.

 

       .Et les années ont passé, j'en ai même oublié le bourdonnement de la faune et de la flore, ma berceuse préférée. Cependant je garde le souvenir de la fraîcheur des matins gris, lorsque le manteau brumeux opaque te recouvrait ; alors je l'écartais. Je garde le souvenir des rayons du soleil, brillant de mille feux, les jours d'été ; alors je le bravais.

 

      .Je retrouve enfin le rythme de tes bruits, ma peine noire s'estompe.

       Elorn je revis.

 

 


Le_pont_de_l-Elorn.jpg

 

 

Manon - 1ES

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