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Publié le 2 Mai 2011

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La Seiche théâtre de la vie

Où l'eau caresse les joncs.

Sur les chemins marron terre,

Les promenades se font et se défont

Dans le bruit sourd des ruissellements.

Une feuille se pose

Sur les cheveux de l'herbe verte,

Ecrin de vie.

 

Les nénuphars, rois de ce pays enchanté, 

Forment l'habitat des poissons blancs.

 

Les jours de printemps, 

Dans le sifflement de la brise, 

Le soleil offre sa chaleur et nous aveugle,

Mais le grand chêne, nous tend les bras 

Et nous protége de ces agressions.

 

C'est alors que l'harmonie des poissons

Vogue dans l'eau bleu azur.

 

Dans ce fleuve coule le sang,

Le sang rouge de la vie.

 

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Publié le 1 Mai 2011

le Tarn 2 

 

Il y le Tarn et il y a l'Ariette, 

où chante le clapotis des cascades bleu lagon.

L'artiste arpente les rives

sans se préoccuper du retard de la promenade.

 

Seule, dans la fraîcheur des Gorges,

je songe aux jours heureux de l'été.

La transparence nacrée des courants, berce mes pensées.

Le Tarn empêchera mes souvenirs de tarir.

 

Le Tarn, pierre précieuse dans le soleil brûlant.

Des courbures gris perle, des paysages pittoresques, un arôme unique.

Rien ne lui échappe.

Et pourtant, jamais il ne se targuera.

 

Entendre Tarn fait disparaître la larme et baisser les armes.

Les coeurs s'emplissent de joie.

Et le vert émeraude du bord se lève.

La nature ne s'ennuie jamais.

 

 

Anne-Laure, 1ES.

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Publié le 30 Avril 2011

 

 

Elle sort du ventre de la terre à Mont Gerbier de Jont

Et s'élance vers le nord pour commencer un long voyage.

Elle parcourt plusieurs kilomètres,

Sans jamais s'arrêter,

S'écoule,

Dans une douceur sans fin,

Comme si elle ne voulait cesser de vivre,

Puis, sans raison,

Elle s'élance vers l'ouest,

Continue son voyage

Et au passage,

Caresse Chambord,

S'engouffre sous Chenonceau,

Chatouille Nantes

Et coule encore,

Toujours et encore

Pour se jeter enfin dans l'Atlantique,

Vaste océan reflétant le ciel bleu,

Tel un grand miroir noir,

Là elle se mêle aux vagues

Et vient s'écraser contre les rochers

Sans nous laisser le temps d'entendre son rire,

Sans aucun espoir,

Et dans un dernier soupir,

Elle termine sa vie.

 

Enora

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Publié le 29 Avril 2011

l-elorn[1]

 

C'est une vallée infinie gris-vert

dont le fil guide

les grands cormorans finissant

leur voyage saisonnier.

 

L'Elorn, transparence de liberté,

où les mouettes lorgnent

le va-et-vient des ailes de l'orme

bercées par le mouvement de la marée.

 

Cours de vie ou naissance ?

Nostalgie ou lubie ?

Je m'interroge et réfléchis,

muette et réticente.

 

Une vaste étendue grisâtre

sépare deux terres - Léon et Cornouaille -

dans l'humidité

le long du ciel blanchâtre.

 

Lucie

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Publié le 20 Avril 2011

 

gorges_du_tarn_illustration.jpgTarn espiègle et frémissant

Tes eaux clapotent au rythme de ma joie enfantine

Tarn rivière de mon enfance tu t'attardes dans mes rêves audacieux

Ta fraîcheur sans pareille réveille mon souvenir

Tu es si fier

Tu te faufiles entre des géants de granit

Et tu continues ton chemin tortueux

Tes eaux douces me bercent

Ta mousse éclabousse mes rires heureux

Ton calme m'apaise

Tu joues à cache-cache avec le soleil qui chauffe ta robe vert émeraude

Les demoiselles bleu métalique effleurent

d'un bruissement d'ailes ton ruban argenté

Tes diamants scintillent dans ma tête

De jeunes truites batifolent entre tes galets couleur café

Tu rugis et tu te démènes dans l'arène

Ta fureur feinte cristallise ma peur adolescente

Tes eaux jaillissent et envahissent les gorges de tes cris barbares

Ton ardeur emporte mon fragile canoë

Tes flots brisent mon armure d'acier

Tarn rivière enivrante et énigmatique

Tel un rapide tu m'emmènes vers ces océans inconnus

pour un voyage vers l'éternité .


                           Lénaïg 1ère Es

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Publié le 20 Avril 2011

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    L'Élorn rivière de caractère,

peut avoir un goût amer.

D'humeur instable, elle se change

en un torrent marron caramel.

L'Élorn oppressante, morne, s'assombrit,

devient noir charbon.

Une fois sa colère passée,

elle s'imprègne de son élixir de beauté

et enfile alors sa robe d'élégance :

elle s'élance jusqu'à l'horizon.

L'Élorn à la silhouette féminine

fait danser les kayaks rouge coquelicot,

jaune d'or, vert pomme... Arc-en-ciel sur l'eau.

L'Élorn cache mille trésors

que les mouettes lorgnent.

Les reflets agités des poissons

aux écailles bleu acier

font chanter les hirondelles des mers.

 

 

 

Marion

1ES 


 

 

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Publié le 20 Avril 2011

Une forte impression se dégage de ses flots

A sa vue des frissons me traversent la peau

Et pourtant qu'il neige qu'il vente ou qu'il pleuve

J'y reviens toujours 

Je ressens une certaine affection pour ses rives

Peut-être n'est-ce que pour sa dérive

Quand je regarde filer ses flots, mon esprit s'envole aussitôt

Il s'est tissé comme un lien entre nous

Depuis le premier jour dans la pluie et la boue

Son nom m'inspirait une rivière indomptable et sans fond

Je me trouve devant un ruisseau à petits bouillons

Je m'attendais à un courant dangereux et noir

Je suis devant la plus limpide des eaux qu'il m'ait été donné de voir.

Je m'imaginais un courant charriant rats et déchets ;

S'étend devant moi une floraison de libellules aux couleurs illuminées

A son évocation, je pensais à une odeur âpre et repoussante

Mais je ne peux qu'humer les roses fleurissantes.

 

Hugo 1ES

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Publié le 20 Avril 2011

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Les eaux de la Mignonne ondulent, cachées et sereines.
L'oeil curieux est charmé par sa mystérieuse beauté de sirène.

J'aime marcher le long de ce serpent argenté
Sur ses éclatantes rives vert anis.
A ses côtés, je me sens flotter.
Des pensées oniriques m'envahissent.

Mon imagination est à son apogée
Devant cette anguille bleu acier.
Je me mets alors à rêver de fraîcheur et de sérénité.

Les onomatopées du martèlement des ondes
Sont des énigmes que j'apprends à apprivoiser.

Parfois, un vent de midi souffle soulève du sol des feuilles d'or.
Une étendue de couleurs s'offre alors à moi,

Comme un banc de corail multicolore.

Ses eaux étincelantes et lumineuses restent fidèles à leur tracé
Et se jettent majestueusement dans l'étendue bleutée.

L'histoire de cette rivière s'écrit au fil des saisons
Et j'y repense avec nostalgie et émotion
Dès que j'entends son nom.

 

 

Julie C. 1ES.

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Publié le 20 Avril 2011

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A l'heure où le soleil rayonne

Le cours monotone de La Mignonne

Ruisselle lentement. Paix et calme.

Des souvenirs d'enfance surviennent,

Rêves de rivière amazonienne.

Le bleu nuit du minuscule torrent

Cache discrètement une accalmie.

Dans la fraîcheur de La Mignonne

Peut se cacher tout un cyclone.

Mais les rayons du soleil jaune

Font ressortir un bleu azur,

Reflet de cette pureté.

Elle est l'icône de mon enfance,

Elle est l'une des divines Naïades,

Dans l'aquarelle de bleu majorel.

 

 

Martin, 1ES

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Publié le 20 Avril 2011

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Le Lac de Sanguinet

 

 

Ma plume traverse la feuille doucement.

Cette lenteur est semblable à la démarche d'une tortue.

Elle me rappelle la détente et l'évasion que me procure le lac de Sanguinet.

Et c'est avec nostalgie que j'évoque ce confident.  

Je lui accorde une confiance aveugle, car je sais que son silence est d'or.

Mais comment une étendue d'eau peut-elle nous apporter autant de réconfort ?

La vie est faite d'embûches

Mais quand je pose mon regard sur lui, tout s'illumine.

Grâce à lui, je retrouve le droit chemin, le bon sentier. 

Il est comme le guidon, qui permet au vélo d'avancer. Il conduit vers l'avenir.  

L'eau calme et transparente du grand lac se mêle au vert des forêts de pins.

Chut. Regarde cette feuille qui se pose à la surface de l'eau.

Ne te sens-tu pas emporté avec elle dans son périple ? Moi je suis embarquée.

La clarté du lac redonne vie aux sombres roseaux marron qui l'entourent.

Ô mon cher lac ! Mon ami le plus fidèle ! 

Ta parure bleu-azur réveille mes ternes jours.

Et le reflet du soleil scintillant me réchauffe le coeur.

Les pouvoirs de cette immense étendue d'eau douce sont tels

Qu'ils permettent d'oublier, l'espace d'un instant,

La société hypocrite dans laquelle nous vivons. 

La lac de Sanguinet ou la naissance d'un univers sincère et féérique. 

 

 

 

Maïna

 

 

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