L'Aber Wrac'h

Publié le 20 Avril 2011

Une forte impression se dégage de ses flots

A sa vue des frissons me traversent la peau

Et pourtant qu'il neige qu'il vente ou qu'il pleuve

J'y reviens toujours 

Je ressens une certaine affection pour ses rives

Peut-être n'est-ce que pour sa dérive

Quand je regarde filer ses flots, mon esprit s'envole aussitôt

Il s'est tissé comme un lien entre nous

Depuis le premier jour dans la pluie et la boue

Son nom m'inspirait une rivière indomptable et sans fond

Je me trouve devant un ruisseau à petits bouillons

Je m'attendais à un courant dangereux et noir

Je suis devant la plus limpide des eaux qu'il m'ait été donné de voir.

Je m'imaginais un courant charriant rats et déchets ;

S'étend devant moi une floraison de libellules aux couleurs illuminées

A son évocation, je pensais à une odeur âpre et repoussante

Mais je ne peux qu'humer les roses fleurissantes.

 

Hugo 1ES

Rédigé par Lettres

Publié dans #Printemps des poètes 2011 - Poèmes au fil de l'eau

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