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Publié le 8 Décembre 2019

A l'entrée de l'exposition "Cabinets de curiosités" au FHEL, une oeuvre entre singulièrement en résonance avec le programme de français en 1ère générale : 

Domenico Remps (1620-1699), Scarabattolo, 1690, huile sur toile, 99,5 x 137 cm.

Domenico Remps (1620-1699), Scarabattolo, 1690, huile sur toile, 99,5 x 137 cm.

Ce tableau représente un cabinet de curiosité : il montre une armoire ouverte comme dans l’expression "une fenêtre ouverte sur le monde". Cette armoire semble réelle, c’est un trompe-l’œil. Les objets qu'elle contient sont rares, originaux et précieux, comme des scarabées morts (catégorie  des naturalia) ou des sortes de cornes blanches (catégorie des artificialia). Ce tableau est un triptyque. Les parties de droite et de gauche représentent les portes de l’armoire. La partie du milieu est une petite étagère où se trouve la plupart des objets.

 

C'est une vanité et un memento mori, expression latine qui nous rappelle que l’on va mourir.

 

On classe les vanités en trois groupes : 

  • Le premier montre la vanité des biens terrestres : vanité du savoir (livres, instruments scientifiques...), vanité des richesses et du pouvoir (argent, bijoux...), vanité des plaisirs (vins, jeux...)

  • Le second évoque le caractère transitoire de la vie humaine : squelettes, crânes, mesure du temps, fleurs

  • Le dernier contient des symboles de la résurrection et de la vie éternelle : épis de blé, couronne de laurier, texte, papillon...

 

On peut voir dans le tableau de D. Remps des éléments rappelant la mort et la vie. Ainsi en haut de l’étagère se trouve un crâne d’humain qui se réfère à la mort. C’est un peu comme la mort personnifiée. A côté de ce crâne, il y a une bougie sans feu : dans les vanités, elle représente le temps qui passe car la flamme de la vie finit par s’éteindre. Sur l’étagère il y a des vitres cassées. Le verre brisé est une métaphore de la fragilité de la vie. Dans le même esprit, on trouve des fleurs fanées et une montre à gousset qui évoque le temps qui passe.

 

Maylis et Capucine, 1G2

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Rédigé par Lettres

Publié dans #FHEL - Cabinets de curiosité

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Publié le 8 Décembre 2019

La sculpture en bronze et fonte Vanité de Stéphane Pencréac’h est aussi une vanité, par son titre et par la balance qui contient deux crânes. On peut y voir une allusion au jugement dernier (Lou).

Stéphane Pencréac’h, Vanité, Sculpture, bronze et fonte

Stéphane Pencréac’h, Vanité, Sculpture, bronze et fonte

Cette sculpture est une vanité car elle représente la balance pesant le poids d'une âme après sa mort, pour la mener en enfer ou au paradis. La mort est elle même représentée par les crânes. La poussière et la rouille montrent le temps qui passe et qui est passé. Je trouve que c’est une œuvre simple, tant dans sa composition que dans sa compréhension (Youna).

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Rédigé par Lettres

Publié dans #FHEL - Cabinets de curiosité

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Publié le 8 Décembre 2019

La Vanité de Pierre Skira représente un crâne posé en équilibre sur des livres : on peut y voir l'équilibre entre la vie et la mort. Ces livres symbolisent la vanité des conaissances. 

Pierre Skira, Vanité

Pierre Skira, Vanité

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Publié le 8 Décembre 2019

Affiche de l'exposition

Affiche de l'exposition

Un cabinet de curiosités est une pièce ou un meuble contenant une collection d'objets très divers, mais généralement rares. Comme pour une bibliothèque, il s'agit d'exposer et de se cultiver. Cependant un de ses principes est aussi de montrer sa richesse, car à l'époque de la Renaissance, seules les personnes les plus aisées pouvaient s’offrir le luxe de disposer d'un cabinet de curiosités. Plus il est rempli, plus les objets sont rares, plus la personne est riche. C'est un indicateur social.

 

Ce concept apparaît sous la Renaissance et se développe tout au long de cette période. La découverte de l'Amérique en 1492 par Cristophe Colomb a pu être un moteur puisque de nombreux objets, animaux, aliments jusqu'alors inconnus ont été importés en Europe déclenchant un intérêt pour la nouveauté. L

 

Les cabinets de curiosités vont doucement disparaître au XVIIIe siècle avec le mouvement des Lumières. Il faudra attendre le XXe siècle et l'arrivé du mouvement surréaliste pour observer un regain d'intérêt pour ces cabinets de curiosités.

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Rédigé par Lettres

Publié dans #FHEL - Cabinets de curiosité

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Publié le 8 Décembre 2019

 Un cabinet de curiosité peut être une salle ou un meuble, c’est "une fenêtre ouverte sur le monde" sont rassemblés des objets rares, originaux, venant des quatre coins du monde. Ils peuvent sembler étranges. Ces objets étaient divisés en plusieurs catégories : les naturalia (objet naturel ou végétal), les mirabilia (beaux objets, comme des bijoux) et les artificialia ( des objets inventés par l’homme comme des cornes de licorne)

 

Le principe est de comprendre l’agencement du monde, les cabinets de curiosité peuvent être vu comme des reflet du monde

 

Capucine et Maylis, 1G2

Ferrante Imperato, Dell Historia Naturale (Frontispice), 1599

Ferrante Imperato, Dell Historia Naturale (Frontispice), 1599

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Publié le 8 Décembre 2019

Dans cette exposition, de nombreuses œuvres ont retenu mon attention, en particulier une installation de Thomas Feuerstein appelée Poulpe dégoulinant. Elle appartient à Antoine de Galbert, collectionneur et mécène qui, dans son cabinet de curiosités, recréé une sorte d'arche de Noé évoquant la condition animale.

 

Cette œuvre représente, comme l'indique son titre, un poulpe dégoulinant d'une matière noire qui semble visqueuse.  

 

J'aime sa présentation très simple. Elle est juste posée sur un bloc blanc mat contrastant avec sa profonde couleur noire vernie. Cela évoque l'opposition entre le monde animal et la pollution : le noir visqueux et dégoulinant du poulpe représente le pétrole que cette œuvre dénonce.

Thomas Feuerstein, Poulpe dégoulinant

Thomas Feuerstein, Poulpe dégoulinant

La deuxième installation qui a retenu mon attention est un corset de fer datant de la fin du XVIe siècle. C'est une pièce extrêmement rare puisqu'il n'en existe qu'une dizaine.

Il représente l'armature d'un buste de femme en fer. Il était utilisé pour des raisons esthétiques ou orthopédiques. J'aime son côté historique, on peut voir ce que les femmes supportaient à l'époque. Mais, à mes yeux, il a une valeur beaucoup plus personnelle : j'ai moi-même un corset depuis quelques années et j'aime pouvoir également constater l'évolution des techniques médicales et orthopédiques.

 

Corps dit "corset de fer", France, fin du XVIe siècle ?

Corps dit "corset de fer", France, fin du XVIe siècle ?

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Publié le 7 Décembre 2019

L’installation  qui a le plus retenu mon attention est celle des nombreuses horloges à automate de la collection Kugel. Elles sont faites de matériaux précieux comme le bronze, l’argent, l’or, l’ébène ou bien encore l’émail. Les yeux qui bougent les rendent mystérieuses et vivantes. Leur brillances se reflétait dans les miroirs positionnés derrière elles. Un véritable spectacle visuel.
 

La collection Kugel- Youna - 1G2
La collection Kugel- Youna - 1G2

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Publié le 28 Novembre 2019

Collection d'Entomologie Paris, Muséum national d'Histoire naturelle
Collection d'Entomologie Paris, Muséum national d'Histoire naturelle
Collection d'Entomologie Paris, Muséum national d'Histoire naturelle

Collection d'Entomologie Paris, Muséum national d'Histoire naturelle

       Une installation de type naturalia a retenu mon attention dans l’une des premières salles de l’exposition. Les objets de cette collection prestigieuse ont été prêtés par le Musée National d’Histoire Naturelle. J’ai été impressionnée par l’explosion des couleurs et la brillance des insectes classés par couleur dans les tableaux. J’ai trouvé assez normal de les classer par couleur, mais j’ai été très étonnée de la variété des insectes et de leurs formes si insolites.

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Publié le 28 Novembre 2019

Dans cette exposition, l'espace qui a le plus retenu mon attention est celui de Jean-Jacques LEBEL : on pense au surréalisme grâce aux différents portraits souvent déformés, aux statues qui portaient des masques singuliers et aux vidéos qui montraient des personnes faisant des grimaces.
  

Les visages de Jean-Jacques LEBEL- Roxane

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Publié le 28 Novembre 2019

Anaïs - 1G2
Anaïs - 1G2

          J'ai aimé la salle conçue par le musée d’histoire naturelle de Paris. Les domaines recherchés sont la botanique, l’entomologie, la minéralogie et les invertébrés marins. Cette salle m’a tout de suite plu, car on y retrouve beaucoup d’éléments naturels comme des insectes, des pierres précieuses, des coquillages… Ce que j’ai préféré, c’était l’installation au mur. Il s’agissait de cadres où des insectes, tels que des papillons, des libellules, etc. étaient réunis par couleurs : blanc, bleu, jaune, rosé. Le rendu de ces successions de cadres était très joli à regarder. De plus, chaque insecte était particulier, soit par sa taille, soit par sa couleur ou de ses motifs.                                                           

         La scénographie de cette salle était esthétique, mais pas recherchée d’un point de vue scientifique, ce qui suscite la curiosité.

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